Une femme de 50 ans s’apprête à un grand saut dans sa vie

Femme, 50 ans, 55 ans peut-être, ça vous rassure ou ça vous déstabilise ? Ces chiffres sont bourrés de symboles… qui datent d’une époque ancienne. Avant, 50, c’était le début de la fin. Désormais, c’est la fin du début. Vous êtes au top de votre vie, en termes d’accomplissements passés et de potentiel à venir.

C’est la mi-temps de votre vie : vous vous reposez un peu, vous faites le point, et vous repartez de plus belle.

Sachez que vous êtes nombreuses à franchir le cap. Il y a 2 millions de femmes françaises dans la tranche 48-52 ans. Et presque 5 millions de quinquagénaires, de 50 à 59. Et beaucoup vivront encore 3, 4, voire 5 décennies, même en traversant une maladie grave.

Toutes ces compagnes, filles, solos, soeurs, collègues et amies d’une cinquantaine d’années ont passé la moitié de leur existence. Au cours de laquelle elles ont donné beaucoup. Pour doubler les garçons à l’école, puis gravir les échelons au travail, lutter des coudes partout, et élever leurs enfants en même temps.

Après avoir fourni cet effort massif, à quoi pensent-elles, nos quinquagénaires ?

A leur corps avant tout. Leur allure, leur bien-être. Car la charge mentale pendant 20 ans, c’est épuisant physiquement : une fois libérée, ou une fois qu’elles entrevoient la sortie de ce duo famille-enfants, elles ont besoin d’un sacré coup de boost. Dans leur look, l’image de soi, leur séduction.

Mais aussi au sens de leur vie, à leur place dans la société. Que faire d’utile et de signifiant, une fois que la famille se limite au couple, voire à une seule personne ?

A 50-55 ans, on s’accorde une pause. Utile, et méritée. Après ce passage, c’est une autoroute qui s’ouvre devant nous : maturité, recul et expérience se combinent à notre profit. Avec en plus ce culot, cette vigueur, cette authenticité retrouvée.

Notre objectif désormais ? C’est de nous montrer toute entière aux yeux du monde. Une quinqua requinquée, c’est un phare, qui scintille fièrement. Avant de rentrer dans le vif du sujet, sachez que j’ai écrit de nombreux articles sur ces thèmes, à commencer par cet article, où les hommes trouverons aussi de quoi progresser et mieux nous comprendre : La séduction après 50 ans.

Vous pourrez aussi lire Aimons notre ventre à la ménopause ou bien aussi Sans âge : les femmes peuvent-elles vivre hors du temps ?  ou encore L’image des femmes de 50 ans : à nous de la choisir !

Tout mon blog est consacré à notre renouveau après 50 ans, sur le plan physique, mental, relationnel, émotionnel. Femmes et hommes ont tout à y gagner.

1- Une femme bien vivante

Bien vivante, certes, mais entre deux mondes. On trouve d’ailleurs des articles contradictoires exactement sur le même thème, tantôt dubitatifs tantôt enthousiastes. 50 ans pour les femmes, est-ce l’âge d’or ou l’âge ingrat ?

Je dirais que c’est surtout l’âge du bilan, qui précède le changement. De la transformation de soi. Une espèce de deuxième adolescence. La phase numéro 2 de la féminité, où cette fois les règles s’arrêtent, et où on doit se repositionner : désormais, quelle personne veut-on être ?

La ménopause, ça n’est pas forcément la mer à boire, mais c’est une étape majeure dans la vie physiologique. Et comme c’est notre corps qui nous fait vivre, qui nous permet d’accomplir nos actions, c’est une étape majeure tout court.

Vous vous interrogez sur la vie, sur votre futur et le but de votre vie ? Vous sentez la crise approcher ? Lisez cet article sur la crise et celui-ci pour apprendre à faire le point pour vous aider à y voir clair.

 Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

1- Entre habitudes et renouveau

Le duo progression/doute fait partie de chaque femme. Est-ce que les hommes y sont sujets ? Nul n’en parle.

Nous, on fonctionne souvent par à-coups. Faites votre propre mapping : sur quoi avancer, sur quoi ne rien faire ? Qu’est-ce que je garde, qu’est-ce que je change ? Dans ce carrefour entre fondation et évolution, faites-le tri dans vos :

  • Attitudes,
  • Opinions,
  • Habitudes,
  • Modes de vie.

Ecrivez-le noir sur blanc. En écrivant, vous activez votre mémoire, et en activant votre mémoire, vous débloquez des clés, des pistes qui concernent l’avenir. Pour vous aider, appuyez-vous sur ces articles très complets : Bâtir sa réputation, en public et en privé et aussi Récit de vie : toutes ces histoires qui nous forgent

2- Le grand méchant look

Etre une femme de 50 ans qui se plait en maillot de bain et qui puisse être prise en photo, c’est souvent le fond de nos rêves. En tous les cas, celui qui est véhiculé par les magazines et les influenceuses, qui aiment qu’on les envie.

Mais notre morphologie s’arrondit et s’affaisse.

Lunettes, cheveux gris ? Ce sont les marqueurs de notre génération. Mais désormais ils sont drôlement modernisés. Plutôt que de les cacher, pouvoir les mettre en valeur et se distinguer des autres femmes, est parfois téméraire, souvent salutaire. Une quinqua, ça n’est pas une femme qui copie les trentenaires. C’est une créative, qui exploite tout ce qu’elle a à disposition.

Changer son look aide d’ailleurs à se transformer de l’intérieur. Marquer sa différence au sens positif du terme, couper ses cheveux courts (ce que très peu de femmes jeunes osent faire), affirmer sa personnalité en consultant un visagiste, un styliste, une maquilleuse professionnelle. Avoir du style, c’est montrer son bel âge, et son beau sourire par la même occasion.

Vous n’êtes pas sure de vous ? C’est le moment d’investir dans un service de relooking, plutôt que de se ruiner dans des vêtements qui ne vous vont plus. Prenez soin de votre image, même si vous n’aimez pas l’idée de faire appel à un professionnel. Ne vous transformez pas en quinqua plaintive et pleine de regrets, alors que vous avez de vrais outils à disposition.

Voici un article entièrement consacré à ce sujet : Changer de style à 50 ans : du look au vocabulaire

3- Le corps, la tête, le coeur

A 50 ans, les femmes ressentent plus que jamais l’effet de leur physique sur leur vie extérieure et intérieure. D’abord parce que la ménopause pointe son nez, et qu’on le ressent, qu’on le guette. Les kilos grimpent, les émotions s’envolent, malgré nos efforts. Et tout ça se transforme en incertitude et en mal-être.

Oui, quand les règles cessent, la vie est plus facile.

Coté tête, on s’embrouille, pour ensuite être plus claire avec soi même. Il faut des mois pour atteindre la simplicité, l’évidence, le pragmatisme. Un mot d’ordre émerge : élaguer.

Et le coeur ? Notre grand coeur est un muscle (vital) qui doit s’entretenir, c’est le moment de faire des exercices cardio chaque jour ou presque. Mais il n’est pas qu’un organe : il est aussi un symbole, celui du siège de l’amour. Et en particulier de cet amour si vaste et pressant qui est l’amour maternel.

Alors posez-vous cette question :

Maintenant que les enfants partent, qui vais-je pouvoir aimer ?

Une cinquantenaire comprend que l’amour s’entretient comme un jardin, et que dans ce jardin il y a des multiples plantes : conjoint, amies, famille. Ainsi que toutes les personnes qui ont besoin d’appui. Et tous les nouveaux, que l’on introduit dans cette vie réactualisée.

Pour approfondir ce sujet, lisez cet article consacré aux liens du couple.

2- Une conjointe… ou pas

Au quotidien, le couple prend beaucoup d’importance autour de 50 ans, tandis que la famille et les enfants en perdent. On trouve des femmes…

  • Qui revendiquent leur indépendance, ou qui la prenne pour la première fois de leur vie,
  • Qui sont laissées sur le carreau par un conjoint parti voir ailleurs (et qui parfois revient),
  • Qui font preuve de diplomatie et choisissent de faire durer leur couple – avec ou sans amant,
  • Et bien sûr, il y a toujours des célibataires endurcies qui rencontrent l’âme soeur après 50 ou 60 ans.

Le départ des enfants, est l’occasion de renouer des fils avec son conjoint, notamment dans les grandes familles, chez ceux qui vivent en partie séparés à cause de leur travail ou quand les deux carrières sont intenses.

Mais c’est aussi l’occasion de se séparer, car justement la dite famille a créé un gouffre entre les parents. Ou plutôt les a transformés l’un et l’autre, de façon définitive.

Les séparations et divorces une fois les enfants partis, ou au moment de la retraite, quand mécaniquement on se retrouve davantage en tête à tête, sont désormais les plus fréquentes.

  • Est-ce que la famille détruit le couple ?
  • Ou est-ce que le couple n’aurait jamais duré sans la famille ?
  • Est-ce l’absence de projets communs qui use et laisse la place à l’ennui ?
  • Ou bien l’incapacité de combiner vie sexuelle et vie conjugale ?

Si votre vie à vous est riche et intéressante, il sera beaucoup plus facile de ne pas tout mettre sur le dos du couple. Et de profiter de son homme actuel tel qu’il est, en osant chercher de votre côté ce qu’il ne peut pas vous apporter. Ou d’en trouver un nouveau ! 

Lisez aussi mon article sur les divorces gris, ainsi que celui sur la séduction après 50 ans.

1- Le statut qui en dit long

« Conjointe, belle-mère, ex, maman solo, pacsée, compagne, homo, légitime, célibataire, petite-amie, mère, concubine, larguée, séparée, en couple, épouse, copine, veuve, seule, amante, divorcée, amoureuse ».

Et même « mariée ».

On trouve de tout chez les femmes de 50 ans !

Un joyeux mélange de statut reconnu par l’état civil, et d’une réalité vécue dans le domaine privé. Il est intéressant de voir qu’aujourd’hui, à l’heure de l’indépendance et de l’autonomie revendiquées, on se définit spontanément par rapport à un autre, à la fois sur le plan légal et sur le plan affectif.

Et il est toujours significatif que ce soient les femmes qui demandent le divorce, notamment après 50 ans.

2- Et le sexe ?

Plaire, séduire ET avoir la sexualité que l’on souhaite, quasiment personne ne trouve ce graal de façon continue dans sa vie. Que l’on soit une femme ou un homme. Il y a évidemment des exceptions : ceux qui ne l’atteignent jamais, et ceux qui en font une priorité avant tout le reste.

Ce qui est sûr, c’est qu’une femme de 50 ans et plus, lorsqu’elle sait se défaire de la pression familiale et prendre du recul sur les charges professionnelles, entre dans une période très féconde sentimentalement et sexuellement. La libération physique est euphorisante, ainsi que la survenue de la ménopause.

La renaissance des femmes à cette époque de leur vie est tout autant intellectuelle que sensuelle :

  • besoin de profiter de son corps (d’utiliser son corps),
  • de s’enrichir l’esprit,
  • de faire le tri dans ses désirs et ses motivations,
  • de visualiser la suite du parcours…

Avant de fonder une famille, on est typiquement à l’affut d’un homme stable qui ne va pas nous planter avec deux bébés sur les bras. C’est à dire sur lequel on peut compter dans le long terme (inutile de dire que ça ne marche pas toujours).

Une fois cette étape achevée, il faut cultiver d’autres liens pour choisir de rester avec le père de ses enfants. Surtout quand on a soi-même un revenu, et qu’on n’a pas besoin de lui pour payer le loyer.

Passez-y du temps. Pour se sentir proche et intime avec autrui, il faut beaucoup d’heures passées ensemble à communiquer authentiquement, avec des mots, avec son corps.

Si c’est simplement le plaisir sexuel qui vous manque, utilisez un vibromasseur : simple et efficace.

Lisez quelqu’uns de mes articles consacré à ce sujet :

Les hauts et les bas du désir sexuel, ou encore Comment prendre soin de son périnée à la ménopause. Pour finir, Ménopause et désir : comment se rebooster ?

3- Une mère, aussi

On est une femme toute sa vie, et on est de surcroît une mère au jour le jour une vingtaine d’année. Mais c’est tout. Ensuite, ce sont 3 ou 4 décennies que l’on va passer sans enfants. Un temps beaucoup beaucoup plus long, dont les trentenaires n’ont souvent pas conscience.

A 50 ans, 10% des femmes n’ont pas eu d’enfants, avec une part plus importante chez les plus diplômées, qui sont à la fois plus occupées professionnellement et plus riches – ce qui fait encore assez peur au genre masculin. C’est le contraire chez les hommes : l’absence d’études est un handicap lorsqu’il s’agit de créer une famille.

Non, on n’a pas besoin d’homme pour nous faire vivre. Mais on aime partager, se soutenir, surtout en vieillissant. Attention: on n’est pas leur mère à eux ! Si on a encore besoin de materner, trouvons les enfants ou les personnes âgées qui en ont besoin.

1- Les enfants ? Encore là !

Quand les enfants sont encore là, la vie tourne autour de la maison, même avec une profession prenante.

Pour une femme d’une cinquantaine d’années, ce sont les années collège ou lycée, quand les enfants deviennent des ados. Le choix de l’orientation va se faire sentir : c’est souvent une période stressante. Guidez-les attentivement dans leur vie privée et aidez-les à choisir des études qui leur correspondent, où ils pourront donner le meilleur d’eux-mêmes.

C’est vous qui les connaissez le mieux, certes, mais il est tentant de leur communiquer vos doutes, vos rêves, vos croyances à vous. Un bon moyen pour les aider sans les influencer négativement, c’est que vous-même vous interrogiez sur votre avenir et vous remettiez en question. Si vous, vous prenez en charge votre orientation, ils seront stimulés pour le faire eux aussi.

J’ai écrit un article sur le burnout des parents d’ados, le voici.

2- Les enfants partis

Ils sont grands, ils partent ? C’est un tournant dans l’existence. J’ai vécu le départ de mon fils de la même façon que son arrivée : comme une étape absolument remarquable. Pourtant elle est sous-évaluée, beaucoup moins étudiée et décrite que la première maternité, par exemple.

Quand l’objet de notre attention quotidienne pendant 20 ans n’est plus là, c’est un grand vide qui pointe son nez. Pas obligée de s’enfoncer dans le marasme et dans le syndrome du nid vide (mon article entièrement consacré à ce sujet), mais autant en profiter pour se repositionner dans la vie.

Non, vous n’entrez pas dans la phase finale de votre existence : vous venez à peine d’en passer la moitié ! Et avec un peu de chances, vous allez vivre autant d’expériences que vous en avez déjà vécu. Incroyable, hein ? Mais ce coup-là, vous allez mieux les préparer.

3- Déjà grand-mère

A 50 ans, il y en a qui sont déjà grand-mère. Ça peut être une pilule difficile à avaler, quand on voudrait se sentir encore jeune et pimpante. Grand-mère, c’est synonyme autant d’affection que de vieillesse, et cela a un impact visible sur notre statut, sur notre image de nous-même.

Pourtant, étant donné la durée de vie qui s’allonge, on peut être grand-mère pendant la moitié de son existence. Et donc probablement arrière grand-mère un jour, et même arrière-arrière grand-mère. Donc pas d’affolement.

Profitez de ces nouveaux-nés, mais poursuivez votre évolution en même temps, bien à vous !

Approfondissez ce sujet de la grand-parentalité ici et là.

5- D’autres rôles, d’autres missions

1- Une amie pour toujours

L’amitié, pour une femme de 50 ans, c’est essentiel, car les liens construits autour de la famille et de l’école vont s’étioler.

Souvenez-vous ce qu’un chercheur de Stanford, David Spiegel, a identifié : les femmes ont besoin de leurs amies pour être en bonne santé, tandis que les hommes ont besoin d’une femme. Pourquoi ? Car on aime parler, se confier, et que les mots ont le pouvoir de nous guérir. Et qu’on le fait bien davantage avec une autre femme. Oui, tout le monde vous veut !

Et comme la santé est liée au bien-être général, n’hésitez-pas. Cherchez, et trouvez, de vraies amies. Passez-y du temps, donnez le meilleur de vous-même et ayez confiance en l’autre : l’amitié est une sorte d’assurance-vie, un capital dont la valeur est inestimable et ne cesse de grandir.

Voici mes deux articles consacrés à l’amitié et à la lutte contre la solitude après 50 ans.

2- Une fille pour ses parents

Paradoxalement, alors que vos enfants font leur vie et s’éloignent de vous, vos propres parents (et beaux-parents) vont prendre de l’importance. Notre situation de fille change énormément d’une personne à l’autre, et va forcément évoluer dans les décennies à venir. Vos parents sont-ils :

  • Ensemble,
  • Séparés,
  • Malades,
  • Décédés ?
  • Chez eux ou en maison de retraite ?

Dans 80% des cas, ce sont les filles qui prennent soin de leurs pères et mères vieillissants, et non pas les garçons. Il est donc très possible que vous deviez vous investir davantage dans cette relation, notamment pour les aider à adapter un logement à leur condition physique (et en plus je suis l’auteur des textes). 

Ce sujet des parents vieillissants est fondamental pour les femmes après 50 ans, voici un article qui y est consacré.

3- Une citoyenne engagée

Etre femme à 50 ans, c’est aussi avoir une vue claire et pratique de notre place dans la société, locale, nationale et internationale. On a une mission d’entraide en tant que voisine (auprès des personnes âgées, notamment). Mais aussi le devoir de lutter contre le réchauffement climatique, par exemple, qui aura une implication sur la vie de personnes qui habitent à l’autre bout de la planète.

On est une bénévole active, mais aussi militante sur nos sujets de prédilection : féminisme, politique, homosexualité, produits locaux, adoption, handicap, transports collectifs… Militez pour un sujet qui vous tient à coeur !

Oui, vous êtes informée mais sélective : vous savez distinguer le bla-bla du vrai contenu, et vous ne vous faites pas avoir avec les théories complotistes. Vous savez rassurer ceux qui ont peur, en leur conseillant d’agir sur ce qui est dans leur pouvoir. Et pas ce sur quoi ils n’auront jamais d’emprise.

Et enfin, une femme de 50 ans est à la fois responsable et rebelle. Responsable de ce qu’elle a choisi avec discernement, rebelle lorsqu’elle se retrouve prise dans des situations éloignées de ses valeurs profondes. 

6- A 50 ans ? Une femme libre !

Une évidence : nous ne sommes pas des hommes, nous ne voulons pas leur ressembler, et ils ne sont pas nos modèles. On est bien meilleures qu’eux pour ce qui nous concerne : notre santé, notre corps, nos choix, nos refus, notre avenir.

Mais on aime être avec eux, collaborer, construire. On aime leurs différences. Etre complémentaires. Souvent, on avance plus loin avec eux que sans… tant qu’ils ne s’imaginent pas de décider de notre vie à notre place.

Et nous savons adopter les « attitudes masculines » quand elles nous servent : compétition, challenges, musculation. D’ailleurs eux aussi aiment bien les « valeurs féminines » : empathie, douceur, vie à la maison. Ensemble, dans un esprit constructif d’interdépendance, les femmes s’endurcissent, les hommes s’attendrissent.

A 50 ans et plus, une femme libre, c’est aussi un repère pour autrui : entre deux âges, entre deux générations. Entre les classes sociales, les différentes cultures. On a parcouru du chemin, et on sait où l’on se trouve sur la carte.

C’est le moment de guider les autres, ceux qui sont perdus dans le brouillard, ceux qui marchent à l’aveuglette.

Et ceux qui ne veulent plus avancer.

C’est le moment de lire cet article très complémentaire consacré à l’empowerment des femmes après 50 ans, ainsi que celui-ci qui traite de notre image, et cet autre de notre réputation.

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

7- Femme, 50 ans : le récapitulatif

  1. Faites un tableau à deux colonnes : le passé et l’avenir,
  2. Côté passé, écrivez les 5 étapes douloureuses qui ont fait de vous la femme que vous êtes,
  3. En face, écrivez ce que vous en tirez désormais comme règle de vie,
  4. Notez ensuite les 5 qualités que vous avez bien maîtrisées,
  5. En face, identifiez comment passer à la vitesse supérieure en les exploitant encore mieux,
  6. Déterminez ensuite votre motto, votre devise personnelle : je suis (personnalité)… et je vais (action)… pour pouvoir atteindre (but).
  7. N’oubliez pas que c’est poursuivre patiemment sur ce chemin qui vous comblera… donc arrangez-vous pour qu’il soit long.

Ces autres articles du blog vont vous intéresser

Et vous, « femme 50 ans », ça vous fait penser à quoi ?

Partagez votre vision et votre expérience dans vos commentaires, pour que chacun puisse avancer !


    16 replies to "Femme 50 ans : qui es-tu, que veux-tu ?"

    • Laure Prevel

      Merci Veronique.
      Toujours un plaisir de te lire. Cet article est plein de vérités. Bravo et surtout continue à nous inspirer!
      Laure

      • Véronique

        Merci beaucoup laure !

    • June

      A 50 ans, à moins d’un accident, vous n’avez plus rien à faire sur le marché de la séduction qui sera pour vous, un véritable chemin de croix. A 50 ans, une femme ne provoque plus le désir des hommes, il n’y a rien à faire, ce paramétrage est biologique, anthropologique.
      Les hommes ne sont pas plus attirés par les fillettes prépubères que par les femmes ménopausées, exceptés bien sûr quelques malades (pédophiles et gérontophiles).
      La phase de séduction, d’accouplement, de couple est à construire dans sa jeunesse, sa première partie de vie. Après c’est trop tard. Un peu comme si l’on voulait devenir sportif professionnel à 50 ans !!!

      • Véronique

        Il y a tellement de contre-exemples à votre remarque que je ne sais pas par où commencer. Il me semble que vous ne parlez que de la fonction reproductive, qui effectivement est encadrée par la puberté et la ménopause. Les femmes trouvent souvent leur bonheur après cette phase-là, qui était en quelque sorte « soumise à conditions ». Les hommes aussi, les plus intelligents, bien dans leur peau et sensibles, découvrent avec bonheur des femmes épanouies et débarrassées des contraintes familiales et sociales. Le couple qui se forme après 50 ou 60 ans le fait sur des bases de maturité, de renouveau et de plaisir partagé… mais pour cela il faut se sentir bien avec soi-même et dans son parcours de vie… que l’on soit homme ou femme.

        • June

          La fonction reproductive et sexuelle sont profondément liées, que l’on en soit conscient ou non n’y change rien. et même si l’on feint de l’ignorer…
          La point de départ du couple est l’attirance sexuelle, c’est la spécificité de cette relation bien particulière. Sinon on parle d’une relation amicale. Qu’une femme soit « épanouie et débarrassée des contraintes familiales et sociales » est sans doute une excellente chose pour elle, mais cela n’a strictement aucun effet sur le désir qu’elle pourrait susciter.
          Raconter des fables aux gens, ce n’est pas les renseigner et encore moins les aider.

          • Christelle

            Le point de départ d’un couple n’est pas forcément sexuel, j’ai connu mon mari à l’adolescence j’avais 15 ans, c’était plus la notion d’amour et d’être bien avec lui, nous sommes devenus adultes ensemble et maintenant nous apprécions le fait d’avoir des moments à nous sans les « contraintes » j’ai changé physiquement mon mari aussi, on l’accepte et on avance ensemble dans cette nouvelles aventure. même si on change physiquement je pense qu’à partir du moment que l’on s’accepte tel que l’on est et le fait d’être épanouie n’altère en rien l’attirance sexuelle, quelque soit l’âge.

            • Véronique

              Merci Christelle de rassurer ceux qui n’y croient pas, ou ne veulent pas y croire. Il faut de la volonté, en fait, pour vivre épanouie, dans n’importe quelle condition, en couple ou seule. Maintenir le désir sexuel est aussi une question de souhait personnel, qui va bien au delà de l’aspect passif qui nous assaille (ou pas).

          • Véronique

            Au contraire, le fait d’être débarrassée de contraintes multiples et de sentir libre de faire ce que l’on veut peut être très séducteur. l’authenticité est rare, les hommes le savent tout autant que les femmes…

    • Orange La Guillaume

      je pense qu’avoir 50 ans est vraiment n’importe quoi, et largement conditionné par l’acharnement de l’humanité à en faire une espèce de cap à la fois ridicule et dramatique. je suis certaine qu’on le vivrait mieux si on nous foutait la paix avec ça. au fond c’est une sorte de 40 ans avec des rhumatismes avec des « modèles » plus déprimants les uns que les autres. ça doit rester un combat solitaire que les autres devraient respecter car c’est vraiment le traversée du désert ultime.

      • Véronique

        Je reconnais que le cap est très subjectif (même s’il correspond à la ménopause, qui est un véritable bouleversement). Tous les modèles ne sont pas déprimants, en tous les cas pas ceux qui m’inspirent : quel serait l’intérêt de suivre un modèle qui ne fonctionne pas et qui vous rend malheureux/se ? Quant à votre description d’un « combat solitaire » et d’une « traversée du désert ultime », je ne ne les ai jamais éprouvés. Au contraire, les femmes se rapprochent beaucoup des autres après 50 ans, souvent parce que les enfants sont grands et qu’elles peuvent sortir de la cellule familiale. Que vous parliez de vous même, de votre conjointe ou que vous ayez une image dégradée des femmes après 50 ans, je vous conseille de sortir de votre milieu quotidien et de partir au devant des autres jusqu’à ce que vous vous sentiez plus heureux/se. Si vous avez pris le temps d’écrire deux commentaires dans ce blog, c’est bien que que cherchez une porte de sortie… Alors je vous souhaite de la trouver.

        • Orange La Guillaume

          partir au devant des autres je l’ai fait plus jeune ça m’arrive encore et… j’y ai recolte une dysthymie tenace. Quoiquil en soit je suis plutot soulagee de ne plus subir dacces de sociabilite depuis que je n’ai plus d’hormones. j’etais juste intriguee par le sujet et ce blog m’avait paru different par rapport à la collection de diktats « bien dans son age » habituel. Si je cherche la sortie j’espere bien la trouver moi meme et sans dependre de groupes de femmes qui me jetteraient tot ou tard parce que pas-assez-positive. C’est l’autonomie que je cherche et je vais trouver. Je ne me reconnais pas dans les groupes, c’est solitaire par choix je ne veux pas etre rattachee a un mouvement de vieilles dames.
          La question des enfants ne me concerne pas je n’en ai jamais voulu 🙂
          merci pour les encouragements !

          • Véronique

            Bonjour Orange la Guillaume, je n’ai pas compris si vous étiez heureuse ou pas de votre vie, mais à l’évidence c’est celle que vous avez choisie. Alors je vous souhaite bon courage et j’espère que vous trouverez l’autonomie que vous cherchez. Un « mouvement de vieilles dames »… oui, vous avez raison, on est toujours plus vieille qu’une autre. Par chance, à 50 ou 60 ans, il y a encore des millions de personnes encore plus vieilles, ce qui nous permet d’adoucir les jours à venir…

    • Orange La Guillaume

      je suis d’accord avec June bien qu’il y ait des exceptions tout à fait individuelles (un homme qui s’entend bien avec sa compagne l’aimera autant ou peut être attire par une femme sans que ce soit majoritairement sous l’emprise des hormones. d’ailleurs on a l’agréable sensation de retrouver l’usage de son intelligence en quelque sorte (sans pour autant avoir été bête auparavant mais il fait bien admettre que les hormones altèrent souvent le jugement :p
      je ne saurais pas quoi répondre à quelque d’aussi lucide que June, je ne peux que lui souhaiter d’avoir de la chance.
      (mais c’est vrai que c’est vraiment rare)

      • Véronique

        Etrange commentaire que le vôtre, où l’intelligence et les hormones domineraient le destin des femmes (des hommes ? il me semble que vous en êtes un) après 50 ans. La chance compte peut dans l’amour, il faut surtout ouvrir son coeur et se sentir bien dans sa peau. Les femmes savent très bien ouvrir leur coeur il me semble, il leur est plus difficile de se sentir bien dans leur peau, à n’importe quel âge…

    • chirurgie esthetique

      Bravo original

      • Véronique

        Merci !

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