Aimer son ventre de femme ménopausée

Aimer son corps quand on est une femme, c’est un vrai travail. Il commence de plus en plus jeune, car l’école, les parents ou les réseaux sociaux le présentent comme un « problème », tenace et difficile à résoudre. Si l’on vivait seule au monde, sans miroir et sans autre femme plus jeune ou plus vieille à l’horizon, je suppose qu’on ne s’en soucierait pas un instant. Mais notre corps dans son environnement se rappelle à nous continuellement, à la moindre occasion.

Notre poids, nos formes et notre attrait constituent des sortes de balises qui nous guident, autant qu’elles nous contraignent, sur le chemin de l’existence sociale. Il est largement admis que ce sont les hommes qui nous poussent sur les chemins épineux de la dévalorisation physique et de la poursuite d’objectifs inatteignables. Est-ce bien vrai ? Je n’en suis pas si sure.

Dans cet article très varié, nous allons essayer de comprendre pourquoi le ventre est au centre de nos préoccupations corporelles de femme ménopausée, et comment vivre avec ses rondeurs… sans en faire tout un plat. Le ventre après la ménopause, c’est déjà toute une histoire – et c’est aussi notre avenir. Voyons comment.

1- L’impact interne et externe de nos ventres à la ménopause

Notre corps de femme se modifie tout au long de notre vie. A 13 ans, il s’élance et nos courbes se dessinent. A 54 ans, il s’empâte et nos courbes s’affaissent. Sans compter les stades intermédiaires, grossesses, accouchements et autres 450 cycles menstruels, qui ne cessent de nous rappeler que nous ne sommes pas vivantes de la même façon que les hommes.

En pratique, nous devons faire appel à bien plus de souplesse qu’eux, psychique et mentale, pour garder nos pieds sur terre tandis que notre corps réalise ces mini et ces maxi transformations. Pendant les 40 années que dure la période de fertilité, les femmes mènent une sorte de double vie organique, une visible et une invisible. L’équilibre personnel consiste à accorder les deux, ou peut-être à compenser l’une par l’autre.

Comme elles s’agitent, nos hormones ! Comme elles nous impactent, corps et âme !

Conserver la même taille de vêtements toute sa vie après la puberté, c’est l’objectif implicite qui se fixe dans notre cerveau (ou plutôt le cerveau des médias, qui a tendance à prendre contrôle du nôtre). Alors que dans la pratique, notre corps grossit ou maigrit, se muscle ou se relâche, se redresse ou s’empâte… continuellement.

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2- Du muscle à la gaine : tout est bon pour cacher nos ventres

Je suis frappée de voir que les coachs sportifs n’utilisent plus le mot « muscler » mais « gainer ». Avoir les abdos gainés, surtout après la ménopause, voilà un rêve peu revendiqué mais toujours présent. On pense avec répugnance à la gaine amincissante de nos grands-mères, qui déjà à leur époque se devaient de ne pas se montrer ramollies (les gaines existent encore, regardez donc ici).
Et avant, il y avait les corsets.
Et avant encore, il y avait la famine… le plus sûr moyen de rester maigre, ce qui offrait l’opportunité aux femmes riches de se pavaner dans leur embonpoint.

Oui, le désir d’une certaine silhouette a toujours été directement lié à notre niveau de revenu. Des études ont montré qu’aujourd’hui en Europe, non seulement les femmes grosses ont des revenus inférieurs aux minces, mais qu’elles ont aussi moins de chance de gravir les échelons, et donc de changer de catégorie sociale. Alors que de leur côté, les hommes sont peu ou pas affectés professionnellement par leur masse corporelle.

Réussir au féminin, c’est pouvoir faire des études et pouvoir rester mince (sous-entendu, on ne reste pas mince naturellement, cela demande des efforts qui s’apparentent à ceux qu’il faut fournir pour passer des examens universitaires). Oui, vous avez bien lu : la flexibilité du cerveau et la capacité relationnelle ne sont plus les seuls à déterminer une carrière professionnelle, le tour de taille compte aussi.

Une fois de plus, c’est la rareté qui détermine la valeur. Quand la famine sévissait, être gros était enviable et même séduisant. Maintenant que la majorité de la population est en surpoids ou obèse (surtout après la ménopause) c’est la minceur qui, littéralement, est valorisée, et devient un signe extérieur de richesse et de beauté. Conséquence directe : croire qu’en maigrissant, on va s’enrichir, même sur le plan symbolique.

Aujourd’hui, les femmes occidentales éduquées que nous sommes se sentent l’obligation de fabriquer physiquement une gaine à partir de leur propre chair, en consacrant du temps à la musculation. On a compris que ce « travail de gainage » vaut le coût, au strict sens financier. Il s’agit donc d’y consacrer quelques précieuses heures par semaine – que ne ferait-on pas pour notre statut social…

3- Les kilos du ventre sont plus lourds que les autres

Nos ancêtres ne s’embarrassaient pas de ces travaux de forçats et achetaient des culottes sculptantes, des serres-taille et des corsets, ancêtres de la lingerie, pour façonner leur silhouette.

L’imaginaire érotique très visuel des hommes européens serait viscéralement lié à ces créatures du passé, bardées de baleines, de latex et de lacets, attendant d’être libérées de cette carapace par leurs mains fébriles. (Quand j’y pense, peut-être que les hommes cherchent à retrouver la rondeur naturelle de ces ventres que nous nous employons à anéantir par tous les moyens ?).

Mais pourquoi nous focalisons-nous sur le ventre ? En quoi est-il laid, inesthétique, au point de provoquer une forme de honte et de rejet social, voire de compétition entre nous ?

Il y a trois périodes de la vie où notre abdomen gonfle tout seul : lorsqu’on a ses règles, lorsqu’on est enceinte, lorsqu’on est ménopausée. Je rencontre parfois des femmes à l’allure jeune et au ventre un peu bombé et je me demande si elles attendent un bébé, si elles ont leurs règles ou au contraire, si elles n’en ont plus.

La différence peut être vraiment ténue, car s’il est courant de lisser son visage pour avoir l’air plus jeune, il est plus difficile de se débarrasser de sa ceinture abdominale en portant des (affreuses) gaines, tout en continuant à se vêtir des robes ultra légères. D’où l’impératif de perdre ces 3 ou 5 kg avant l’été, les kilos que seuls les yeux d’autres femmes devinent, mais qui suffisent à les dégouter jusqu’à l’os.

Les kilos dissimulés dans notre abdomen sont décidément bien plus lourds que les autres.

4- Notre éternelle passion du modelage corporel

Il est à la fois étonnant et décevant que nous acceptions aussi passionnément de vouloir transformer notre corps (et je le fais aussi, bien évidemment). Le ventre n’est pas toujours aussi valorisé, et on a vu des cultures tenter de réduire la taille des pieds en les bandant, d’autres qui allongent le cou (en Thaïlande ou en Afrique du Sud).

Les époques aussi ont été marquées par une évolution des goûts, et les petits seins / gros ventres de Rubens ont eu leur heure de gloire au XVIIème siècle. Les seins sont bien plus mis en valeur aujourd’hui, les ventres pas du tout, sauf s’ils sont super plats, voire concaves comme ici ou alors fièrement rebondis :  le monde entier s’est extasié devant les grossesses des stars américaines Beyoncé ou Rihanna, mises en scène de façon ultra-stylisée.

Est-ce qu’on va vers un retournement de situation et qu’il va un jour falloir avoir la peau la plus claire possible, la taille la plus menue ou les muscles les plus saillants pour avoir l’air digne ? On peut parier que mincir restera perçu comme un besoin essentiel pour un sacré moment : tant que la nourriture sera industrielle, peu chère et abondante et tant que nous devrons le plus vite possible préparer les repas pour nos enfants … on mangera trop.

5- Etre musclée, le nouvel horizon à la ménopause

En pratique, pour être une femme de 50, 55 ou 60 ans « optimale », il faudrait juste perdre du ventre.
Brûler la graisse intestinale.
Vider ses boyaux trop joufflus.
Et les remplacer par de merveilleux muscles abdominaux, légèrement visibles (surtout pas trop, on n’est pas des bêtes !).

Notons que la consommation abondante de fruits et légumes (dont je suis une fervente ambassadrice, comme vous pouvez le voir dans cet article, ou encore celui-ci), réputés protéger notre santé et contenir notre poids, contribue à l’effet ballon que nous détestons tant. Encore une contradiction à gérer dans notre éternelle recherche du corps idéal.

Aujourd’hui, le yoga et le fitness jouent ce rôle extrêmement normatif, où l’objectif n’est pas tant d’être musclée et en pleine forme que de le montrer. Oui, il faut que tout le monde comprenne qu’on prend notre poids, et en particulier nos abdos, très au sérieux. On veut être conforme, car c’est comme ça que l’on sera soulagée personnellement et épanouie socialement.

L’avantage, c’est que les hommes le font aussi (le yoga et le fitness) – on n’est plus les seules à souffrir. 

6- La beauté selon les hommes ou selon les femmes ?

Parlons-en, des hommes. On les a beaucoup accusés, via la culture du patriarcat, de façonner cette vie de restrictions volontaires qui serait la nôtre (la restriction calorique n’en constituant qu’une partie, s’y ajoutent la restriction de l’ambition, du capital, de l’éducation, de la liberté, etc.). Pourtant j’observe à longueur de journée les jeunes filles, les jeunes femmes, les femmes mures et les vieilles femmes – et je me dis qu’il y a quelque chose qui vient directement de nous.

Quand elles parlent de look, de beauté, de style, de ce qui fait et ce qui ne se fait pas, les filles et les femmes se comparent toujours à d’autres filles et d’autres femmes (elles ne mentionnent que rarement ce qui convient aux hommes… mais si nécessaire, elles décrivent complaisamment ce qu’elles aimeraient qu’ils désirent).

De toutes façons, puisque les hommes préfèreraient les rondes, comment se fait-il qu’on leur reproche de nous pousser à être maigre ?

Je n’arrive pas à croire qu’ils s’acharneraient à diriger notre vie ou modeler nos corps de cette façon – je les crois trop indifférents à ce que nous vivons de l’intérieur pour qu’ils daignent se tracasser sur notre sort. Et je les crois aussi trop gentils pour nous pousser à nous faire du mal. La plupart du temps ils s’en balancent, de nos émotions ambiguës, de nos désirs profonds et contradictoires (mais ils ne veulent pas non plus que l’on soit malheureuse, ce qui leur poserait inévitablement de nouveaux soucis…).

C’est simple : dans les 3/4 des cas, ils nous trouvent parfaites, quel que soit notre poids.

7- Les hommes n’ont pas tant de pouvoir sur nous qu’on le croit

Cette façon d’affirmer que les hommes nous dirigent jusque dans nos aspirations personnelles m’interpelle. D’une façon générale, il me semble difficile qu’ils aient pu, seuls, assumer librement leur volonté, leur intelligence et leur puissance dans la vie, dominer l’évolution du monde, en faisant abstraction de la moitié de l’humanité. 

C’est pourquoi je ne me reconnais pas totalement dans ce comportement victimaire qui caractériserait les femmes : franchement, vous vous voyez comme une éternelle proie, vous (sur le plan individuel et sur le plan collectif) ? Pas moi. Je savoure chaque jour le fait que je ne vive pas en Afghanistan, je suis consciente (et prudente) des rapports de force et je détesterais qu’on me prenne pour une femme faible.

Cette espèce de mythe très actuel de femmes innocentes qui se déchireraient pour séduire le cœur d’hommes bêtes et méchants, ou qui seraient endoctrinées pour se complaire dans une position inférieure, cela me fait sourire. Hommes et femmes sont tout autant susceptibles d’être bons ou mauvais, intelligents ou stupides, généreux ou pingres, courageux ou lâches, créatifs ou bornés. Les deux obéissent aux règles de la civilisation en cours… qu’ils contribuent à établir de concert.

Cette société imparfaite dans laquelle nous vivons, c’est ensemble nous l’avons fabriquée.

Je ne pense pas que nous soyons particulièrement promptes à suivre les injonctions masculines, que ce soit pour plaire, par peur des représailles ou parce que nous sommes d’éternelles dominées. Je ne crois pas plus que ça à une gigantesque machination machiste qui aurait exploité nos prétendues faiblesses pour transformer les femmes en des êtres secondaires.

D’ailleurs, ça n’est pas parce que nos ascendantes n’exerçaient pas leur pouvoir sur la place publique qu’elles ne l’exerçaient pas du tout. Si le développement technologique a permis à toutes les femmes de travailler à l’extérieur du foyer, cela n’a pas pour autant créé leur capacité de leadership et de sens stratégique. Elles l’ont exercé d’une autre façon, loin des regards masculins, ni plus ni moins que les hommes, et depuis toujours.

Nous ne sommes pas secondaires. Nous sommes totalement essentielles, tout comme les hommes le sont. Et nous sommes capables de tout, y compris d’inventer nos propres bêtises, nos propres jeux dangereux et nos propres contradictions, sans que les hommes n’y soient pour grand-chose (je ne dis pas qu’ils ne nous influencent pas ou qu’ils ne nous manipulent jamais – et réciproquement évidemment).

8- Les femmes, des pros de la transformation physique

Quelque chose me dit que c’est nous qui voulons nous transformer physiquement ainsi – les hommes se contentant de donner leur assentiment ou leurs encouragements pour qu’on leur fiche la paix, ou peut-être car ils sentent que c’est fondamental pour nous.

Pourquoi ?
Oui, pourquoi ?
Pourquoi est-ce qu’on possède si bien l’art et la manière de se mettre dans des situations difficiles (la minceur durable au XXIème siècle, c’est une situation quasi impossible pour la plupart d’entre nous) ? Imaginez une société sans homme. Pensez-vous que les femmes deviendraient égales et dénuées de critères discriminants ? Je suis persuadée qu’elles appliqueraient une multitude de critères de sélection pour se distinguer les unes des autres, même sans avoir besoin de mâles à conquérir.

Réussir à maigrir durablement, affiner sa taille et son ventre tout en conservant ses formes féminines sans fumer ni s’affamer, c’est démonter qu’on est capable de prouesses physiques – donc de prouesses tout court. On a le pouvoir de résister aux apéritifs, aux BBQ entre amis, aux rayons bondés de Carrefour, à l’odeur des croissants et aux remarques de sa mère. On se maitrise, donc on est solide, donc on est fiable envers soi-même – c’est une démarche exigeante mais qui a ses vertus.

Je vous ai raconté mon expérience d’un jeûne hydrique dans cet article puis dans celui-là, et je peux vous dire que pour que ça fonctionne, il faut avant tout programmer son cerveau et s’isoler du monde. Un mental en béton, associé à une sociabilité minimale, oui, cela demande un véritable entrainement.

9- La maternité ou la naissance de la puissance féminine

Pourquoi choisir de modifier son apparence plutôt qu’autre chose ? Je me suis souvent poser la question. Une explication pourrait être celle-ci : nous avons une expérience extrêmement directe et intense de la transformation du corps humain, de ses organes, de ses pensées, de ses peurs, de ses désirs car nous sommes celles qui portons, délivrons et élevons les enfants.

Nous tenons la manifestation de la vie organique entre nos mains de mères. C’est nous qui accouchons puis faisons grossir nos bébés pour qu’ils survivent – en tous les cas nous enclenchons le phénomène. Nous avons une idée précise et tangible de l’impact des aliments sur le corps, et de leur manque le cas échéant. La maternité nous met en contact direct avec les principes de l’existence humaine (ou animale, car j’ai l’impression que les femelles en ont conscience elles-aussi).

Nous expérimentons simultanément la puissance de la vie et le risque de manque, de trop-plein, de dérapage. Nous nourrissons, nous nettoyons les corps des bébés, nous délivrons l’affection, ou distillons les encouragements et les reproches – tout cela nous donne un sentiment de pouvoir intense – mais qui n’est jamais absolu. 

Le seul pouvoir absolu que nous puissions exercer, c’est sur nous-même. Et nous ne nous en privons pas, en nous obligeant à garder le contrôle de nos corps malgré le tourment hormonal de nos cycles féminins, et de la prise de poids qu’ils occasionnent. Nous tenons à nous justifier par  » la pression sociale  » et  » les principes du patriarcat « , qui auraient la capacité de nous transformer en marionnette. Est-ce vraiment utile ? 

Car la société, c’est nous, nos enfants, nos conjoints, notre entourage. On la connait drôlement bien, cette Société. Et on voit bien qu’à l’intérieur, on est les seules qui nous flagellons avec largesse, quasi automatiquement…

10- Le microbiote, un trésor bien gardé dans nos intestins

Si l’extérieur de votre ventre vous gène, consolez-vous en pensant à ce qu’il contient. Des milliards de microbes (bactéries, virus, protozoaires et champignons) peuplent nos intestins en symbiose avec notre corps dans son entier, et en particulier le cerveau. Remarquons que cette faune n’est pas sauvage mais domestiquée, car c’est bien nous qui la prélevons à partir de notre alimentation. 

Vous savez sans doute que les quelques kilos (oui, plusieurs kilos !) que notre microbiote représente jouent un rôle absolument essentiel dans notre santé physique, mentale et émotionnelle. Une série d’études a montré que la qualité de la flore intestinale influe directement sur notre longévité en réduisant les maladies graves (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, etc.).

Cette action est complétée par son effet sur le cerveau : le microbiote intestinal diminue également le risque des maladies mentales, dépression, anxiété et démence, par exemple. Manger des produits fermentés, riches en probiotiques, améliore en parallèle le sentiment de bien-être, non seulement en normalisant le transit intestinal mais aussi la clarté des pensées. Il permettrait même de stopper les médicaments anti-dépresseurs.

Si ce sont ces fibres que vous mangez en abondance qui gonflent votre ventre, alors souvenez-vous que ce sont elles qui créent les conditions de votre joie de vivre, et qu’en plus elles constituent votre armure contre les difficultés de la vieillesse.
Le ventre, c’est l’avenir !

11- Voir plus loin que son nombril, pour mieux oublier son ventre

Que faire pour sortir de ce désir irrépressible d’avoir un corps différent et de nous débarrasser de notre ventre à la ménopause ? Penser à autre chose.
Nous montrer, avec notre beau ventre riche en histoires. Nous mettre sur le devant de la scène, fièrement, nous les quinquas.
Parler de notre expérience, relativiser les drames, proclamer nos valeurs.
Mais aussi arrêter de nous plaindre systématiquement, assumer nos aspirations impossibles ou contradictoires… et cesser d’accuser les hommes pour tout ce que nous n’arrivons pas à (ou ne voulons pas) faire. Je reviendrai en détail sur ce thème dans un autre article.

Je sais que je ne vais mourir ni d’humiliation ni de maladie si mon ventre est plus ou moins gros que le vôtre. Je m’évertue à conserver la même taille de vêtements, et c’est déjà toute une aventure. Et si ça ne marchait pas, si mon corps de femme ménopausée s’enflait contre ma volonté, le monde ne s’écroulerait pas pour autant.

Rendons-nous visibles, présentes, actives. Soyons authentiques, heureuses et intelligibles. Je répète ce message souvent, car il me semble essentiel : montrons l’exemple pour donner envie de vieillir avec force et sérénité, tout en contribuant à atteindre des objectifs utiles pour tous. Et montrons nos ventres par la même occasion.

Soyons des rôles modèles, comme je vous en parle dans cet article. Quand on agit concrètement et avec bonheur dans la société, on a beaucoup moins envie de faire souffrir son corps pour obéir à des injonctions diffuses et stériles. Alors, chères lectrices, éloignons-nous de notre nombril, pour mieux oublier notre ventre…

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

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Et vous, comment vivez-vous cet effet de la ménopause sur votre ventre ?

Dites-moi tout ce que vous en pensez dans les commentaires.


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