Osez vous lancez dans la grande aventure de votre vie après 50 ans !

Envie de changer ? Oui, oui et re-oui ! Vos enfants sont sur le départ. Adieu logistique familiale et charge mentale, c’est LE moment de transformer votre quotidien et de concrétiser votre potentiel. D’adopter un nouveau comportement.

Depuis belle lurette, vous avez mis le confort des autres avant le vôtre. Vous avez souvent lâché vos ambitions personnelles pour assurer la routine et l’imprévu, en travaillant à l’extérieur ou pas. A la cinquantaine, l’horizon s’ouvre, enfin. Mais qu’allez-vous faire ? Vous sentez ce désir de renouveau, cette aspiration à vous réinventer. Mais en pratique, vous avez peur de piétiner.

Voici une nouvelle étape qui s’annonce. C’est votre heure, vous vous sentez pousser des ailesVous êtes une quinqua… et avez besoin d’autre chose ! Vous faites un genre de 2ème crise d’adolescence, et c’est tant mieux. Après tout, vous avez beaucoup donné, vous avez obéi aux contraintes sociales (études, travail, conjoint maternité) et pour la première fois, vous vous sentez vraiment libre.

Il est temps de profiter de la vie, de passer à un autre stade de développement personnel et professionnel. Et si vous alliez sur le devant de la scène, montrer au grand jour de quoi vous êtes capable ? Et si vous trouviez une place dans la société pour vous rendre utile aux autres ?

1- L’envie de changer vous tente, mais vous n’êtes pas sûre de vous

Une avalanche de questions vous taraude :

  • Allez-vous vous retrouver isolée ?
  • Décalée ? Voire ridicule ?
  • N’êtes-vous pas trop naïve ? 
  • Et puis pourquoi voudriez-vous vous mettre en avant, alors que d’autres sont tellement plus compétentes que vous ?
  • Êtes-vous suffisamment préparée, ou faut-il vous lancer en bravant l’inconnu ? 
  • Au fond, n’est-ce pas trop tard, comme l’insinue votre entourage ? Vous surestimez vos forces, c’est évident…

Que pourriez-vous apporter à la société ? Ce sujet vous préoccupe… car vous avez du mal à définir de quoi la société a besoin. Pourtant vous savez que des milliers de femmes sont déjà passées par là, et ont réussi. Ce désir de renouveau après 50 ans, est-ce une illusion, un piège qui se referme tôt ou tard sur les femmes ? Vérifiez d’abord que vous êtes vraiment prête à changer, à l’aide de cet article : Changement de vie : êtes vous vraiment prête ?

 Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

1- Une vague de découragement vous submerge ?

Vous ne savez pas quoi faire concrètement. Vous avez des idées, mais floues, voire même fantaisistes. Ou alors vous êtes ultra-prudente, tellement que vous n’osez pas remuer le petit doigt. Et vous vous vous demandez si vous avez la forme et l’énergie pour reprendre une activité. 

Parfois, vous avez l’impression de n’avoir rien fait, ou si peu, et vous vous sentez incapable de sortir de cet enlisement. Le syndrome de l’imposteur, ça vous dit quelque chose ? Entre liberté d’agir et vide existentiel, vous plongez dans la cinquantaine en ne sachant pas vraiment où vous mettez les pieds. Vous vous retrouvez parfois toute nue socialement, intimement, et ça n’est pas une sensation très agréable.

2- Et ce vieillissement corporel… Normal, que vous ayez envie de changer !

Ce corps qui vieillit, fatalement, vous tentez de le maîtriser par tous les moyens. Colmater les rides, ravaler la peau qui se relâche, certaines en font une obsession. Prenez les mesures qui s’imposent et n’y pensez-plus.

La ménopause est là et ses effets sont durables, sur votre humeur, sur votre énergie, sur vos relations de couple. Notre corps est notre « machine à vivre », et quand il déraille, toute notre vie déraille en même temps. Donc il va falloir renforcer vos muscles, vos os, reprendre des forces. Pour acquérir de l’assurance physique, du charisme, de la détermination, et mettre en place votre programme.

3- La société vous renvoie une image dévaluée ?

Vos enfants n’ont plus besoin de vous, ou si peu. Peut-être vous êtes vous décidée à leur dire de se débrouiller tous seuls ! Pour une fois, personne ne vous réclame. Est-ce grisant ou perturbant ? Vous qui vous êtes continuellement préoccupée des autres et qui avez ardemment aspirée à retrouver la liberté… voilà que vous ne savez pas quoi en faire.

Et puis au moment de la ménopause, dans la cinquantaine, vous vous sentez moins séduisante, et vous vous croyez moins désirée. Ou bien votre libido fait des bonds, vers le haut et vers le bas, et cela vous déroute.

Le regard que porte la société sur les femmes de 50 ans vous interpelle. Comment vous positionner pour regagner vos lettres de noblesse ? Vous ruminez, vous envisagez des tas de projets, souvent contradictoires. Parfois vous commencez à prendre des initiatives un peu hasardeuses, ou vous foncez tête baissée, mais vous n’allez nulle part.

Vous en discutez abondamment, ça c’est sûr. Heureusement que vos amies sont là. Mais parfois, vous sentez que vous avancez à reculons. 

Lisez maintenant cet article sur l’image des femmes à 50 ans.

4- Concrètement, qu’est-ce que votre envie de changer signifie ? 

Qu’est-ce qui peut vous motiver pendant plusieurs années, plusieurs décennies ? Pensez-y un instant.

  • Trouver un nouveau sens à votre vie : une nouvelle direction vers où aller et une nouvelle signification plus personnelle,
  • Être utile à la société, contribuer à construire un monde meilleur, répondre « présente » pour défendre une cause qui vous importe,
  • Gagner de l’argent selon votre juste valeur, faire en sorte que vos actions génèrent un revenu financière (si vous le souhaitez),
  • Donner le meilleur de vous-même, prouver que vous aussi, vous le pouvez,
  • Utiliser tout ce que vous avez appris sur le plan privé, y compris dans l’éducation des enfants, la maladie ou les déménagements,
  • Apporter votre vision, votre créativité, votre savoir, votre leadership, votre manière d’être à autrui,
  • Vous sentir épanouie, à votre plein potentiel,
  • Être valorisée, appréciée, occuper pleinement votre place dans le monde qui vous entoure,
  • Sortir des coulisses. Faire un pas en avant, sous les projecteurs. Être vue. Être reconnue. Jouer un rôle. Être fière de vous !

2- Il vous manque un maillon pour passer du rêve à la réalité

Mais il vous manque une pièce du puzzle. Vous n’arrivez pas vraiment à mettre la main dessus. Pourquoi est-ce si difficile de se transformer, de mettre en oeuvre son envie de changement à 51 ou à 56 ans, même si on le veut très fort ?

Ce maillon, c’est la conjugaison de l’ambition et de la méthode. Il faut dépasser l’envie et la motivation, pour entrer sur le terrain de la discipline. Viser loin, puis suivre les étapes les unes derrière les autres :

  • Choisir un « cadre », un concept, un état d’esprit,
  • Le décomposer en « contenu », en mini-objectifs à franchir les uns derrière les autres.

Je suis passée par ces phases, les mêmes : l’envie, le doute, le piétinement. Les discussions en boucle avec mes ami(es), mon mari, les collègues, pour savoir ce que je pourrais faire, de quoi j’étais capable, en quoi je pourrais être utile et faire une différence. Qu’est-ce qui était réaliste ? Qu’est-ce qui me faisait vibrer ?

J’ai mis longtemps à comprendre que l’on ne commence à changer que lorsqu’on commence à agir. Je voulais me remplir d’énergie avant de débuter, alors que l’énergie se découvre au fur et à mesure que l’on avance.

1- Les scientifiques ont leur méthode pour avancer pas à pas

C’est facile à dire, mais ce qu’il faut, c’est commencer. Sans attendre qu’on ait toutes les cartes en main. C’est trivial, c’est idiot et c’est basique, mais c’est indispensable. Et pour cela, il faut trouver un élément déclencheur.

Il faut bien comprendre que vous n’êtes pas la seule à errer lorsque vous voulez changer. Individuellement ou collectivement, c’est toujours ardu. 

 La science s’est intéressée à ces mécanismes, en particulier tout ce qui ressort de la santé publique. Il est par exemple super difficile d’inciter les citoyens d’un pays à modifier leur comportement en matière d’alimentation, ou de sport. Pour cela les chercheurs testent des théories et des méthodes, et pas à pas ils arrivent à comprendre ce qui nous freine, et ce qui nous manque. 

2- Mettez ces 6 étapes en pratique

Voici un script de travail typique à partir d’un exemple très simple : 

  1. Quel comportement veut-on obtenir ? Par exemple, ne plus grignoter devant son ordinateur.
  2. Qui est concerné par ce changement ou qui peut l’influencer ? Ceux qui travaillent à la maison, celle/celui qui fait les courses.
  3. Quels sont les facteurs qui le freinent ou qui favorisent ? La présence de snacks dans la maison. L’absence de regard extérieur sur ce que l’on fait chez soi.
  4. Que doit-on surmonter précisément ? L’envie de se changer les idées devant la difficulté, la routine ou l’ennui. L’abondance de nourriture sans restriction dans son accès.
  5. Que doit-on mettre en oeuvre pour motiver ? Ne plus acheter d’en-cas. Trouver une diversion quand on est fatiguée de travailler (marcher, boire une tisane). Apprendre à attendre de ne plus avoir faim avant de se lever de sa chaise, etc.
  6. Comment mesurer les changements opérés ? En prenant son poids tous les matins et en constatant qu’il baisse.

3- Pour stopper la rumination, commencez à planifier

Car agir, même par toutes petites touches, n’est pas suffisant. Il faut d’abord se débarrasser de son bagage encombrant, paralysant. S’appuyer sur autrui pour se décharger du jugement que l’on porte sur soi-même. Dans l’exemple si dessus, on grignote parce qu’on s’ennuie, alors on puise dans le placard, on prend des kilos et on fabrique une mauvaise image de soi.

Quand on s’interroge seule sur son futur, on se pose en face d’un miroir déformant, qui reflète une fausse image de nous-même. Celle que nos émotions ont motivé, pas celle que nos actes ont construit. 

Le fait de partager ses échecs, de les exprimer pour mieux s’en débarrasser, est utile dans les stratégies de changement. Même au sein des entreprises, il a été prouvé que cette méthode est efficace.

On se laisse envahir par son passé, que l’on utilise maladroitement pour estimer ce que sera notre futur. Du coup on reste prisonnière de nos peurs, de nos idées reçues, de nos blocages.

3- Trouvez un regard motivant qui montre la direction à suivre

Trouvez une personne qui vous écoute, sans a priori, vous comprenne et ne vous juge pas. Une personne… qui ne soit pas vous, mais qui vous voit tout entière. 

Un tiers qui vous regarde objectivement :

  • Qui vous aide à décanter, à vider votre sac une bonne fois pour toute, à formuler votre projet et à le mettre en œuvre, mais qui ne le fasse pas pour vous. 
  • Qui mette votre situation en perspective, qui vous donne des références pour repérer où vous en êtes sur la carte de votre vie, et sur la carte du monde extérieur.
  • Qui déverrouille ces blocages et ces barrières intérieures.
  • Qui vous motive à poursuivre, qui vous pousse à oser, à aboutir, à concrétiser votre besoin de renouveler votre vie après 50 ans. 
  • Qui vous aide à créer de nouvelles émotions positives, sur lesquelles baser la suite de votre vie.

1- Visez loin, retroussez vos manches, faites-vous aider

Soyez accompagnée pour ne pas restée hypnotisée par vos doutes ni paralysée par vos manques. Pour vous aider à objectiver vos atouts, vous recaler sur la réalité et sur l’avenir et vous faire progresser vers un résultat tangible. 

Faites-vous soutenir dans votre quête, c’est la clé de votre réussite. Vous avez des réticences, des freins qui vous retiennent de franchir le cap ? C’est normal, vous en aurez beaucoup d’autres, et c’est même grâce à eux que vous irez de l’avant. 

Il faut poursuivre avec ses doutes, ils marquent les étapes nécessaires et disparaitront d’eux-mêmes, au fur et à mesure qu’on les franchit. 

2- Epanouissez-vous dans une existence que vous avez choisie

A force de lever une objection après une autre, on fait un sacré bout de chemin vers son but. Vous serez surprise de constater à quel point il est possible de gagner des forces, de la confiance en soi. 

Vous identifierez de plus en plus vos atouts, et de moins en moins vos insuffisances. Vous changerez peut-être de style, de look, pour exprimer la femme que vous devenez.

Vous verrez qu’un chemin clair se dessinera, et vous aurez très envie de le suivre. Ça sera votre voie, celle que vous avez défrichée de vos propres mains et selon vos priorités et vos valeurs. Celle qui donnera un sens à votre vie. Et qui ira là où vous l’avez décidé.

Lisez mes autres articles sur le changement après 50 ans, selon différents points de vue : Crise de la cinquantaine, la GRANDE remise en question et encore Comment changer de vie pour le meilleur ? également Changer de vie après la maladie : le témoignage de Marie-Josée

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

Soyez fière de vous ! Qu’est-ce qui est plus motivant que de mettre à exécution ce projet qui vous anime ? Alors lisez ce récapitulatif et commencez dès-maintenant :

4- Envie de changer après 50 ans : le récapitulatif

  1. Déterminez ce qui vous manque, sur tous les plans de votre vie,
  2. Equilibrez-le avec ce que vous avez déjà construit de positif,
  3. Choisissez 3 actions à mettre en place pour combler ces différences,
  4. Plongez au coeur de vous même pour comprendre la vraie raison qui vous motive/freine,
  5. Elaborez un plan par action, et visualisez les étapes importantes,
  6. Faites vous accompagner pour être sûre de réaliser vos ambitions et de ne rien regretter plus tard.

Ces autres articles du blog vont vous intéresser

Vous aussi, vous hésitez à faire un pas de géant et voudriez témoigner ?

Racontez-nous votre expérience dans les commentaires, dites-nous si et comment vous envisagez de changer de vie après 50 ans.


    8 replies to "Envie de changer après 50 ans ? Les 6 étapes"

    • Sylva

      Bonjour,
      Je sais pas si c’est l’endroit pour parler de cela…
      Moi ça fait 2 ans que ma crise existentielle à commencer. Je suis mariée depuis 23 ans et 3 enfants que j’aime. J’ai toujours tout mené de front, le travail, les enfants, la maison, l’administratif sans que mon mari s’investisse dans tout ça. Ca roulait tellement bien. Puis un jour J’ai repris contact avec mon premier amour sur facebook, juste pour savoir ce qu’il devenait et ça a tout chambouler. On a parlé pendant quelques semaines et on a décidé de se voir, il avait changé forcément 30 ans de plus et j’étais moins attiré que jeune. Mais on a continué à échanger, on pouvait parlé pendant des heures de tout et de rien. Jusqu’au jour où on s’est revu et m’a embrassé et là mon corps tout entier s’est embrasé. On a décidé de se voir, on a fait l’amour et là j’ai ressenti ce que je n’avais jamais ressenti. C’est terrible de dire cela. 2 ans que l’on se voit de temps en temps, car je n’arrive pas à quitter mon conjoint. J’ai dit à mon mari que je voulais le quitter, mais ça l’a rendu malade et tellement malheureux, il a commencé à avoir des malaises et je voulais pas être la cause de son mal être… Je suis comme sa mère…. J’ai consulté une psy, elle ne m’a pas apporté de réponse à mes questions fait du Reïki de l’hypnose mais ça n’a rien changé, . Que dois-je faire, comment trouver la réponse ? 2 ans que ça tourne en boucle et que je m’épuise. Que je fais genre que tout va bien. J’ai besoin de changement, mais comment arriver à parler de tout cela sans faire de mal. Je suis quelqu’un de sensible et d’empathe… Je préfère me faire du mail que d’en faire aux autres, mais combien de temps je vais tenir ! J’ai l’impression que maintenant je survole tout, j’ai du mal à me concentrer. J’aimerai tellement pouvoir avancer.

      • Véronique

        Bonjour Sylva, vous le dites clairement : « J’ai besoin de changement, mais comment arriver à parler de tout cela sans faire de mal ? ». La première personne que vous devez consulter, c’est vous. Vous pourriez parler… à vous-même, sans vous faire de mal. Je vous conseille d’écrire un journal intime. Chaque jour, notez ce que vous faites, et ensuite ce que vous ressentez pour chaque action. Vous verrez très vite les zones de confort, d’adéquation, et celles où vous n’êtes pas à l’aise. Ecoutez vos émotions, vos sensations, forcez-vous à notez toutes les fois où vous n’arrivez pas à éclaircir quelque chose, où vous êtes tendue, où vous avez des frissons, des doutes, voire des malaises. Ce sont vos zones de douleurs, et elles ne concernent forcément pas toute votre vie, mais seulement certains moments. Par ailleurs, l’existence de votre amant montre surtout que vous avez besoin d’amour, par forcément que vous devez changer de mari. Si vous lui dites tout, il va tout prendre personnellement : vous allez diffusez votre mal-être, mais pas le résoudre. Creusez en vous même pour trouver ce qui vous « fait du mal », ce qui vous empêche de « vous concentrer ». Ecrivez. Ecrivez encore. Peut-être est-ce que votre mari pourrait faire la même démarche : écrire chaque jour, même si c’est très difficile pour lui. Est-ce la perspective de continuer à vous occuper de lui quand vos enfants seront partis qui vous affole ? Quand vous aurez cerné le coeur de vos manques, chacun, parlez-en tranquillement ensemble, sans menaces. Bon courage Sylva.

        • Sylva

          Bonjour Veronique
          Merci pour votre réponse. Je vais suivre vos conseils. Écrire, écrire… J ai 48 ans et je n aurai jamais pensé en arriver là, j avais l impression que ma vie était réglée comme du papier à musique… je suis avec mon mari depuis l âge de 17 ans… je n avais connu que lui…. J ai toujours été la petite fille sage… une personne qui veut que tout soit parfait, j ai toujours anticiper les besoins de mon mari comme de mes enfants. Enfin, j espère trouver une solution pour me sortir de cette situation.

          • Véronique

            A vous de voir si vous pouvez embellir votre vie actuelle sans remettre votre famille, votre couple, et votre travail en cause, ou si l’appel de la liberté est trop fort. Est-il par exemple possible que vous preniez un travail qui nécessite d’être loin plusieurs jours par semaine ? Ou de reprendre une formation, et ainsi de rencontrer de nouvelles personnes tout en découvrant de nouvelles techniques ? Qu’est-ce qui est modifiable sans douleur dans votre environnement actuel ? Il est toujours plus facile de changer de « choses » (lieu de vie ou de travail, par exemple) que de changer de « personnes » (d’entourage amical, professionnel, familial, et de conjoint). Mais parfois c’est nécessaire. Ecrivez, Sylva, creusez en vous, dans vos pensées et vos émotions. Ecrivez ce qui vous fait peur, ce qui vous manque, ce qui vous plait. Quelle violence ressentez-vous ? la solitude, la distance, l’incompréhension, la banalité, la monotonie ? Qu’est-ce qui est « roulait tellement bien » pendant longtemps et qui aujourd’hui vous rebute ?

    • Stéphanie GIRAUD-BELTRAMO

      Wouaouh ! Très touchant de lire ce témoignage qui ressemble étrangement à ce que je vis et ressens … Je comprends vraiment votre état car c’est aussi le mien, on est perdu on ne sait plus quoi faire, on a peur de faire du mal à notre mari à nos enfants qu’on a tant donné … Tout ceci fait réfléchir c’est très déstabilisant …. Moi j’ai envie chaque jour de renouveau, d’amour et d’attention … Mon mari se tue à me donner tout ça pour ne pas me perdre car il sent chaque jour de plus que je lui échappe tout doucement … Ailleurs est-ce que ce sera pareil ? Milles questions sans vraiment de réponses et peur de se tromper en plus ! C’est très dur … Je suis ouverte à des discussion si cela peut vous aider et m’aider aussi … avec plaisir… Bon courage

      • Véronique

        Bonjour Stéphanie, je comprends votre désarroi, la sensation d’être parvenue à la fin de quelque chose, l’idée de « s’échapper tout doucement »… et la peur de se tromper. Vous pouvez bien sûr tout remettre en question et partir, mais vous avez vraiment intéret, et je pèse mes mots, à faire un break et vous reposer ailleurs pendant quelque temps, avant d’aller plus loin. Parfois on a besoin de changement de façon très forte mais pas de façon très durable. Votre mari vous aime, c’est évident, mais il ne sait pas vous le montrer. Je vous suggère de renouer le dialogue avec lui via un conseiller conjugal qui vous aidera à mettre des mots sur votre besoin d’amour. N’oubliez pas non plus que la péri-ménopause, si vous la vivez, est une période extrêmement pénible psychologiquement : on se sent mal dans sa peau sans pouvoir dire exactement pourquoi. Cette destabilisation hormonale devient une destabilisation générale, c’est comme si notre château de cartes s’écroulait car on n’a plus envie de s’en occuper. Peut-être que vous pourriez envisager un nouveau départ avec votre mari, par exemple un déménagement ou un long voyage ? Je vous conseille de travailler à la fois sur le renouveau de votre couple et sur votre propre corps/émotions/esprit en allant voir un médecin, en prenant quelques mois pour vous seule, en trouvant de nouvelles amies ou encore en changeant de travail. Je vous assure : tout le monde passe par là et c’est bien la raison pour laquelle j’ai créé mon blog. D’ailleurs je parle concrètement de notre quotidien de femmes quinquas chaque semaine dans ma newsletter du dimanche, n’hésitez-pas à vous inscrire. Bon courage à vous, Stéphanie !

    • Anne

      Bonjour Véronique,
      Je parcours tous vos chapitres en espérant y trouver la force qu’il me manque pour changer ma vie, moi-même, par MES décisions, sans les subir.
      J’ai 51 ans, 3 enfants (dont 2 qui ont quitté le nid).
      Mariée depuis 26 ans, j’ai, toutes ces années, vécu our construire une famille unie. J’ai d’abord essayé de reussir ma carrière professionnelle et m’a famille. Puis, après une dépression, j’ai compris, me concernant, qu’il fallait faire un choix et que je ne pourrais pas être au top des 2 côtes sans frustration. Alors, j’ai « levé le pied » sur ma carrière professionnelle mais tout en continuant à travailler, pour ne pas être totalement dépendante financièrement (c’est mon éducation, j’ai été élevée seule par ma mère, un peu féministe!). Je ne regrette rien car c’était mon choix, ma priorité, mon besoin.
      J’ai tout fait pour que mon mari réussisse sa carrière. Nous étions très proches puis nous nous sommes écartés. Depuis 6 ans, nous faisons chambre à part. Au fur et à mesure des années, je ne le reconnaissais plus. Sa réussite personnelle professionnelle était devenue prioritaire. J’ai compris qu’il avait besoin de « briller » , d’être important aux yeux de son entourage pour exister. A tel point que, quand il a voulu créé sa propre entreprise et que ça a été compliqué, il est tombé psychologiquement malade (6 psychiatres en 5 ans, diagnostiqué bipolaire, puis TDAH). Il s’enferme dans sa chambre 1 mois voir plus tous les 2 ou 3 mois. J’ai dû fermer mon commerce pour travailler dans sa société (boulangerie /restaurant, 20 salariés). Malgré que j’ai découvert qu’il avait acheté les bâtiments d’en créant une SCI sans que j’y sois, ni les enfants, je me suis battue pour essayer de sauver l’entreprise. Je n’arrivais pas à partir car il me menaçait de se suicider. Ma famille a explosé.
      Après la liquidation judiciaire, il y a quelques mois, je me retrouve au chômage économique, lui est incapable de travailler pour l’instant mais a des revenus locatifs. J’ai découvert qu’il nous mentait régulièrement.
      J’ai décidé de prendre ma vie en main mais avec la sensation de tout perdre et la peur de ne pas arriver à tout surmonter: divorcer sans tout perdre, mettre des distances avec mon mari, tristesse de vendre ma maison que j’ai aménagé entièrement, retrouver un logement en étant au chômage, prendre le temps de me poser et de réfléchir à ce que je veux faire de ma vie tout en ayant la pression financière, reconstruire mes relations avec mes enfants, Ça fait beaucoup en même temps. Je veux être positive, je veux y arriver. C’est le moment, seulement, je ne sais pas par où commencer . Je me rends compte que j’ai travaillé dans beaucoup de domaines, même trop, car je ne sais pas en quoi je peux réussir. Je suis entourée par mes amis, mes parents. Je suis suivie par une psy et j’ai débuté un bilan de compétence. Je viens de découvrir votre blog et j’ai passé la journée à y chercher un « déclic », celui qui me manque pour avancer. Merci pour tout vos conseils .

      • Véronique

        Merci Anne, pour ce très long commentaire. Je l’ai lu et relu avant de vous répondre. Vous cherchez un « déclic », la « force qui vous manque pour changer ». La première chose qui me vient à l’esprit, c’est une sorte de soulagement : vous dites être bien entourée, par l’entourage et par des professionnels. La description de votre vie est très structurée, vous avez visiblement les pieds sur terre (et beaucoup de cordes à votre arc, même s’il vous faut les démêler les unes des autres). La « force », vous l’avez déjà ! Votre mari est malade et doit être soigné, par quelqu’un d’autre que vous-même. Ne vous laissez pas davantage emporter par son rêve/délire à lui : à vous désormais de partir, seule. Si vous avez un matelas financier, c’est le moment de l’utiliser pour vous protéger. Mieux vaut avoir un lieu sûr à votre nom (même en location), que de vous accrocher à votre maison adorée mais dont les fondations sont toujours été instables du fait des mensonges de votre mari. Professionnellement, je vous sens débrouillarde, vous devriez retrouver quelque chose dans le commerce pour l’instant, à voir ensuite selon votre bilan de compétences. Quand au « déclic », il va venir en avançant, et uniquement en avançant. « Je veux être positive, je veux y arriver », dites-vous : je vous comprends et je sais que cela va marcher, car vous êtes déjà en situation de mouvement. Les temps sont sombres, mais la lumière se fera de plus en plus présente chaque jour et vous donnera l’énergie et la positivité qui accélèreront votre transformation. Installez-vous rapidement dans une nouvelle vie, simple mais maitrisée. Travaillez et gagnez un salaire, même modeste, pour vous rassurer sur votre capacité à vous protéger. Ensuite vous pourrez « reconstruire vos relations avec vos enfants » et construire d’autres relations d’une façon générale. Il faut du temps pour se lier, de même que pour refaire des liens, et surtout il faut de l’énergie émotionnelle que vous n’avez pas encore suffisamment. Mais ça va venir. Courage, Anne ! Et tenez-nous au courant de votre évolution en réécrivant dans cet article de blog : vous vous exprimez très bien et votre aventure sera un exemple pour toutes celles d’entre nous qui allons vivre une telle épreuve. N’hésitez-pas à me recontacter quand vous le voulez.

Leave a Reply

Your email address will not be published.