Adoptez les meilleures routines quotidiennes pour vous réinventer à 50 ans

Les bonnes habitudes de vie, pendant longtemps ça n’a pas été mon truc. Non pas que les miennes étaient nulles, mais je ne voyais pas l’intérêt de me pencher sur le sujet. Et puis du jour au lendemain, je me suis cassée la cheville et je me suis retrouvée coincée chez moi. Là dessus, il a bien fallu ouvrir les yeux : j’avais pris 10 kg, bien tassés. Et j’ai enfin réalisé que j’étais insomniaque, depuis toujours.

L’instant d’après, j’avais 50 ans. Et là, tout s’est accéléré. Les prises de conscience pas sympas, les douleurs de moins en moins vagues, et un doute persistant sur l’existence en général.

J’ai alors commencé sérieusement à étudier la question et à reprendre mes esprits. Et mon corps. Les recommandations sont légion sur ce thème. A tel point que lorsque l’on se renseigne sur un point précis, on est instantanément submergée par leurs caractères contradictoires. On tente de les mettre en œuvre dans la frénésie car on a été convaincue par une vidéo plus attractive qu’une autre. Et finalement on abandonne en se disant que tout ça, c’est du bla-bla.

Pourtant deux aspects fonctionnent vraiment. D’une part, l’efficacité de certaines habitudes de vie a été largement démontrée scientifiquement, sur des populations très larges. De plus, on a observé qu’il est difficile de mettre en œuvre toutes les bonnes routines de façon concomitante, mais qu’il est parfaitement possible de les adopter les unes après les autres, grâce à un plan adapté à sa propre situation.

Qu’est-ce qu’on y gagne ? Une vie plus facile, tout simplement. Car une santé et un bien-être meilleurs signifient moins de soucis (beaucoup moins, je l’ai constaté chaque jour depuis ma « transformation« …). La conséquence directe, c’est la possibilité de nous concentrer sur autre chose que notre corps. Et donc la libération de notre espace mental, pour pouvoir aller plus loin.

1- Vous avez 50 ans ? Adoptez ces routines et changez vraiment

Souvenez-vous, quand vous étiez une jeune mère, vous avez mis en pratique les conseils reçus pour le bien-être de vos bébés, car vous vouliez faire le meilleur pour eux. Désormais, à 50 ans et plus, occupez-vous de vous… comme si vous étiez un nouveau-né ! Adoptez les 11 habitudes saines qui vous permettront de vous réinventer alors que vous dépassez la moitié de votre existence, de poursuivre votre destinée avec sérénité et d’accomplir vraiment votre mission de vie.

 Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

1- Ne fumez pas

C’est clair et simple : fumer est le premier réflexe malsain à stopper si vous voulez vivre mieux. Un jour vous avez commencé, un autre jour vous allez arrêter.

  • Fumer n’est pas un mode de vie,
  • Fumer n’est pas une identité,
  • Fumer n’est pas un passe-temps,
  • Fumer n’est pas une façon de se faire des amis, ni d’oublier que l’on n’en a pas tant que ça,
  • Fumer n’est pas une façon de déstresser.

C’est juste la mauvaise habitude numéro 1, qui gâche votre vie et vous fait croire qu’il n’y a rien de plus intéressant à faire. Et surtout, fumer décroît sensiblement vos chances de mener la vie que vous souhaitez dans les années et décennies à venir.

Le jour où vous arrêterez de fumer, vous allez découvrir un monde riche et varié que vous ne connaissez pas. Celui qui se situe derrière l’écran de fumée de votre cigarette. Vous referez des projets, et vous les mènerez à bout.

Choisir de ne plus être dépendante et de vous appuyer sur une béquille chimique qui vous gouverne malgré vous (et vous coûte cher), c’est le premier pas vers la reconquête de votre vie. Désormais les méthodes pour y arriver sont nombreuses et bien répertoriées. Acceptez de vous faire aider, en consultant un spécialiste.

2- Buvez de l’alcool avec modération

Boire peu, une bonne habitude de vie

L’alcool a, jusqu’à un certain point, une connotation festive et de détente. Contrairement au tabac qui est associé à la pression des pairs chez les ados (voire au besoin de rester minces pour les filles) puis au stress. Bien sûr, on a toutes entendu parler de ces étudiants, surtout les garçons mais pas seulement, qui boivent comme des malades et perdent le contrôle d’eux-mêmes. Alors qu’ils espéraient trouver du courage pour draguer ou passer leurs examens.

On se fait très vite avoir avec l’alcool (d’ailleurs des civilisations entières l’ont interdit), c’est pourquoi les études scientifiques sont nombreuses sur le sujet, et les recommandations précises :

  • C’est quoi, la modération ? Pas plus d’une dose par jour pour nous les femmes. Ce qui ne signifie pas 7 verres avalés pendant le weekend, et 0 le reste de la semaine.
  • C’est quoi, une dose ? Une petite bière, ou 1/6 de bouteille de vin, ou un apéritif. Je sais, ça n’est pas énorme.

Eviter les occasions de prendre de l’alcool

Ces repères sont difficiles à atteindre dès lors que notre vie sociale se concentre sur les diners entre amis, un rite très français qui favorise la conversation et la construction de liens sociaux… tout aussi importants que le fait de ne pas boire. Donc il faut apprendre à jongler entre le plaisir de voir ses proches et la consommation d’alcool qui y est associé.

Ce qui est faisable, c’est de trouver de nouvelles occasions de se rencontrer. On peut tenter de voir son entourage le matin pour un brunch (très efficace, je suis une adepte). Ou de les rencontrer à l’extérieur, pour une longue balade dans la nature (je suis aussi une adepte). Marcher avec sa meilleure amie est tout aussi relaxant que de la rencontrer dans un bar.

Pour diminuer ou supprimer la consommation d’alcool, mieux vaut avoir plus d’activités en journée, et moins en soirée. Cette stratégie fonctionne bien pour moi. 

3- Faites de l’exercice physique

L’exercice physique n’est pas du sport. C’est le fait de se déplacer à pied ou à vélo, ou même en métro, plutôt qu’en voiture. Mais aussi de faire soi-même son ménage, d’entretenir son jardin, bref, de mettre son corps en mouvement dans les activités de la vie quotidienne.

Cela dit, mieux vaut quand même passer à la vitesse supérieure, et s’obliger à pousser son corps davantage qu’au rythme habituel, pendant 30 minutes quotidiennes. Trois types d’exercices sont à combiner pour un résultat optimal : 

  • la force musculaire : soulever des poids 
  • la souplesse et l’équilibre : étirements, yoga, tai-chi
  • l’endurance et le souffle : marche, course, nage, vélo, danse

Tout cela peut se pratiquer dans l’environnement quotidien sans avoir à s’inscrire dans une salle de sport. Mais aller à la gym et côtoyer d’autres apprenties sportives comme nous, c’est stimulant. En tous les cas, ça vaut le coup d’essayer pendant 1 mois, que ce soit pour tester les machines individuelles, les cours collectifs, ou se faire conseiller par un coach.

Pour celles qui n’ont pas le temps ou qui sont gênées de s’exhiber, il existe de multiples videos en ligne qui vous feront transpirer sans quitter votre salon. Branchez votre ordinateur sur votre TV, et amusez-vous sans complexe.

J’ai écrit plusieurs articles sur la condition physique, les voici : Marche à pied, le secret des quinquas heureux que encore Musculation à 50 ans, les idées fun et faciles et enfin Prendre soin de soi à 55 ans : allez, on s’y met !

4- Mangez de façon équilibrée

La notion d’équilibre alimentaire dépend énormément des cultures, et même des générations. En fait, les recherches très abondantes sur le sujet montrent que l’on peut respecter de grandes règles, que l’on adapte ensuite selon son mode de vie :

  1. Manger des végétaux pour les 3/4 de ses repas, minimum,
  2. Consommer les céréales en version « complètes »,
  3. Manger des fruits et légumes à chaque repas,
  4. Préparer sa propre cuisine,
  5. Partager ses repas avec autrui.

Tout le reste ou presque est du détail. Vous pouvez avoir la conviction que manger « bio » est meilleur pour votre santé que manger « conventionnel », mais c’est moins important que de ne pas manger de légumes.

Idem pour les produits locaux, qui de toute façon ne rempliront jamais votre estomac si vous n’habitez pas à la campagne + près de la mer + dans une zone tempérée. Dans la pratique, il est rare de pouvoir maintenir une alimentation saine et variée uniquement avec des produits issus de votre environnement proche. 

Si vous deviez choisir, mangez d’abord végétal (pour votre santé et un moindre impact sur l’environnement, les productions animales étant celles qui sont les plus préjudiciables). Et ensuite local et bio. Et pour rappel, voici le guide des politiques pour lutter contre l’obésité.

Lisez mes nombreux articles sur la question alimentaire des femmes quinquas, en particulier : Comment adapter son alimentation à la ménopause ou encore Habitudes alimentaires : quinquas, challengez-vous ! 

5- Conservez un poids normal

Plus on vieillit, moins on doit manger pour ne pas grossir

Un poids normal correspond à un indice de masse corporelle IMC compris entre 18,5 et 25. Si vous êtes déjà dans cette tranche, alors vous avez tout bon. Vous pouvez choisir de perdre du poids (rares sont les femmes de plus de 50 ans qui choisissent d’en prendre…) en suivant un régime léger, qui consiste à réduire les quantités :

  • soit en diminuant le nombre de repas par jour,
  • soit en diminuant la quantité de plats par repas,
  • soit en diminuant la quantité d’aliments par plat.

Un chiffre m’a frappé récemment. C’est celui du nombre de calories nécessaires pour conserver son poids de routine. Qu’elle soit sédentaire ou active, c’est à 20 ans qu’une femme dépense le maximum de calories. Dès 25 ou 30 ans, elle doit diminuer sa consommation alimentaire pour garder son poids antérieur.

Cette baisse atteint 400 calories par jour en moyenne à partir de 50 ans, voire plus ensuite. Ce qui signifie que pour conserver son poids de 20 ans, il faut grosso modo manger l’équivalent de 1 repas par jour en moins quand on a 55 ans.

A méditer.

Mesurer son poids, une habitude de vie indispensable

Pour surveiller son poids et ne plus jamais en gagner, prenez pour habitude de vie de le mesurer tous les jours. Les balances connectées d’aujourd’hui valent 30 ou 40 euros et vous permettent d’activer la traçabilité de vos kilos directement sur votre smartphone. En le liant avec le nombre de pas que vous effectuez quotidiennement, voire le nombre d’étages pour vous grimpez, vous obtiendrez des chiffres très utiles de façon totalement automatique. Cela vous permettra d’observer finement vos progrès. Je fais ça tous les jours, ça fonctionne sans problème.

En comparaison, les applications qui suivent la nourriture que nous mangeons sont plus lourdes à utiliser puisqu’il faut entrer soi-même toutes les données. C’est une plaie, surtout si vous préparez votre proche cuisine … et qu’aucune donnée nutritionnelle n’est gravée sur vos poireaux ou votre tartare de saumon. 

6- Entretenez votre cerveau, une excellente habitude de vie

Lire, écrire, compter

L’activité cognitive est aussi importante que l’activité physique. Même si les problèmes de mémoire se manifestent dès la cinquantaine, cela ne prédit en rien la survenue de démence plus tard. J’ai moi-même la tendance à oublier ce que je voulais dire au milieu d’une phrase, à ne plus me souvenir du nom d’une personne au moment où j’en parle, mais tout cela est… absolument normal.

Lire, écrire et compter, c’est ce que l’on apprend en grande maternelle et au CP. Et c’est ce que nous devrions pratiquer ensuite chaque jour de notre vie. Le cerveau a besoin de changement, de variété et d’action pour conserver ses capacités. Et celles-ci peuvent perdurer jusque dans les 90 ans si on s’en sert quotidiennement. Lorsque les enfants quittent la maison et que l’on a tendance à s’assagir, il faut aussi se prendre en main intellectuellement.

Apprendre toute sa vie

De nombreuses activités sont à notre portée, à commencer par lire un livre, roman ou essai, et tenir un journal. J’écris tous les soirs, pour faire le bilan de ma journée, et le matin pour me donner des objectifs. Les magazines et journaux, qui ont déserté les salons pour laisser la place aux smartphones et autres réseaux sociaux, restent un excellent moyen de s’informer et d’apprendre de façon saine, c’est à dire non-addictive. 

Mais l’un des grands avantages d’Internet est d’apporter la connaissance à domicile. Les sites de formation se sont multipliés, et on peut désormais passer ses soirées à apprendre gratuitement le japonais, comment capitaliser dans les cryptomonnaies ou pourquoi ces satanées guêpes sont utiles. Pour une somme modique, la méthodologie sera plus performante. Et si vous investissez encore davantage pour télécharger de vrais cours en ligne, vous aurez un plan personnalisé à votre portée. C’est tout simplement fabuleux.

Vous voulez protéger votre cerveau ? Un régime alimentaire spécifique a été conçu par les scientifiques américains, découvrez-le ici : Régime MIND : comment préserver son cerveau en vieillissant

7- Reposez-vous et dormez

Le manque de sommeil est devenu un problème de société

On a observé que nos contemporains masculins se livrent à une sorte de compétition sur le sommeil : c’est à celui qui dormira le moins. L’objectif affiché est d’avoir un impact plus important sur la société, en étant plus actif. Voyez Elon Musk qui dort à peine, et prospère à toute allure ! Mais diminuer son temps de sommeil s’avère être un mauvais calcul.

Une personne reposée est plus souriante, plus engagée avec les autres et donc plus appréciée. Au final, il est prouvé qu’elle réussit mieux dans la vie, tout simplement car elle maitrise davantage ses émotions et ses nerfs et qu’elle conserve son pouvoir d’empathie. Oui, il faut de la concentration pour être sincèrement tournée vers les autres. Tandis qu’une personne stressée subit les pressions au lieu de les tenir à distance, et peut finir par se retirer du champ de l’échange interpersonnel courtois, ce qui la dessert.

On a toutes compris que la vie d’aujourd’hui est complexe, essentiellement parce qu’elle pousse à s’occuper de plusieurs choses à la fois grâce aux nouvelles technologies – qui en plus nous tiennent éveillées tard à cause de la lumière bleue qu’elles projettent. On superpose donc plusieurs existences les unes sur les autres en tâchant de les faire tenir. Les femmes connaissent bien cela, dès lors qu’elles travaillent et qu’elles ont des enfants à la maison.

L’énergie varie selon les personnes

Certaines ont l’énergie et la méthodologie pour vivre ainsi. On le constate déjà chez les enfants, qui parfois peuvent mener des activités extra-scolaires très prenantes en plus de l’école, tout en s’en sortant très bien. Mais beaucoup d’entre nous subissent cet état de fait.

Je suis persuadée que de plus en plus les jeunes femmes vont choisir :

  • De miser sur leur carrière, en décidant de ne pas avoir d’enfant,
  • D’élever leurs enfants et d’en faire une carrière,
  • De le faire successivement, plutôt que d’avoir à jongler entre travail et foyer sans pouvoir profiter vraiment l’un de l’autre.

Sauf si leurs conjoints prennent vraiment en charge la moitié du travail domestique, comme on le voit de plus en plus. Mais est-ce toujours faisable ? Combien vont accepter d’ajouter 2 heures de boulot dans leur journée (la moitié des 4 heures nécessaires pour faire tourner la maison) ?

Pour éviter le stress, un des grands principes d’organisation à la mode est la loi de Pareto. Elle consiste à éviter le perfectionnisme et se concentrer sur les 20% de nos actions qui génèrent 80% du résultat. Mais est-ce personnellement satisfaisant ? Je me pose souvent la question, car une professionnelle, au travail ou à la maison, est précisément celle qui fait mieux que les autres à la fois sur les objectifs et sur les détails. Qui peaufine son action et qui finit par dominer celles qui n’ont pas de temps pour cultiver leur différence…

Bref, il n’est pas si aisé de prendre conscience :

  • De son niveau d’énergie quotidien,
  • De la quantité de stress que l’on est capable de supporter,
  • Du niveau qualitatif que l’on souhaite injecter dans nos actions.

Ce qui est sûr, c’est que le sommeil profite à notre bien-être, qui profite à nos résultats, qui profitent à notre succès. Et que la simplicité et le minimalisme nous aident à nous recentrer sur ce qui est vraiment important mais sans superficialité ni négligence, et à changer vraiment de vie.

Pour compléter ce chapitre, lisez ces deux articles : Insomnie : comment je me suis débarrassée de mes nuits blanches et aussi De Berlin à Nice, comment dire adieu à la dépression saisonnière

8- Faites-vous suivre médicalement

Le paradoxe de l’assurance maladie

Ça parait évident de se faire soigner, au pays de l’assurance maladie pour tous. Mais en réalité tout le monde ne se fait pas suivre régulièrement sur le plan médical. Et un certain nombre d’entre nous ne mettent pas en pratique les recommandations ni les prescriptions du médecin. Ni les examens de prévention telles que la mammographie pour détecter le cancer du sein. Pourtant c’est très efficace, et ça n’est pas du tout la mer à boire sur le plan pratique.

Et puis en France, on est tellement habitué à être remboursé en cas de pépin que beaucoup sont réticentes à l’idée de payer pour une consultation ou un soin non ou peu pris en charge. On a intégré l’idée que si ça n’est pas remboursé, c’est que notre problème n’est pas si grave, donc qu’on peut s’en passer. Alors pourquoi mettre de l’argent là-dedans ? Devoir débourser pour la santé, c’est perçu comme une injustice en soi. Ça n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays, où les actes médicaux sont commercialisés comme n’importe quel autre produit.

On voit très bien en temps de Covid qu’il est facile de se focaliser sur la prévention de cette maladie-là, et d’oublier tout le reste – pas seulement parce que les hôpitaux ne veulent pas nous voir. En fait, on déteste être malade, et l’idée de nous empêcher de l’être infuse une dose de peur dans notre cerveau. Pourtant il faut d’abord s’imaginer être malade pour ensuite consciemment éviter de le devenir. 

Le médecin est une personne, c’est irremplaçable

Sans parler du désagrément d’être examinée, inspectée intimement par autrui. Car n’oublions pas qu’Internet déborde de conseils de « spécialistes », qui décrivent la multitude de symptômes que vous croyez avoir et vous offrent gratuitement et immédiatement une solution. Sans passer par la case déshabillage, sans avoir l’impression d’être traitée à la chaine, sans s’imaginer que votre praticien n’a pas repéré votre problème réel. 

Mais soyez logique. Un médecin vous connait car vous allez le voir. Si vous n’y allez jamais, il n’y a aucune chance qu’il puisse vous examiner, vous « sentir » et avoir une idée de votre évolution physique et mentale. Vous devez avoir confiance en lui : il a une capacité de perception très fine de votre état, plus subtile que vous ne croyez, qui est la somme de ses connaissances techniques et de son expérience humaine.

Inversement, si vous allez trop le voir, c’est lui qui va finir par perdre confiance en vous. Alors prenez le temps de choisir le praticien qui vous convient, consultez le régulièrement, et suivez ses conseils.

9- Prenez soin de votre image

Tu vaudras aux yeux des autres ce que tu vaudras à tes yeux.

Proverbe latin

Ce que vous pensez de vous-même et ce que vous diffusez vers autrui, c’est souvent la même chose. Quand on a une mauvaise image de soi, on peut être quasiment certaine qu’elle est perçue par les autres, même s’ils tentent de nous rassurer en nous disant que nos actes ont de la valeur.

Est-ce le manque de confiance en soi qui produit une mauvaise image, ou le contraire ? Les deux sont intimement liés, et c’est la raison pour laquelle on peut être bloquée dans la mise en oeuvre du changement : par quoi commencer ? 

Lorsque j’ai entamé cette opération de changement dans ma vie et ma carrière à la cinquantaine, c’est sur ce point que j’ai eu le plus de difficultés. J’ai bien essayé de plonger dans les méandres de l’introspection, mais on s’y perd très vite. En pratique ce qui m’a le plus aidée à démarrer, c’est d’adapter mon style extérieur à ce que je voulais être. 

Comme j’ai perdu mes kilos en trop, ça m’a permis de me mettre plus intensément au sport, de changer ma garde robe (en solde ou d’occasion !), de choisir ce que je voulais vraiment refléter désormais, et de me projeter dans le futur. Car lorsqu’on porte un vêtement particulier, on adopte automatiquement l’attitude qui va avec. Je vous recommande chaudement d’essayer. Sans vous ruiner, évidemment.

Lisez mon article sur notre image : L’image des femmes de 50 ans : à nous de la choisir ! et aussi  Changer de style à 50 ans : du look au vocabulaire

10- Soignez vos relations sociales

Je suis très sensible à ce sujet, car j’ai beaucoup déménagé, en France  dans plusieurs pays. Je connais bien ces phases de solitude intense qui terrassent, le ressenti physique de l’isolement. Apprendre à se faire des amis, à développer des relations avec son voisinage, ses collègues, c’est tout un art. La peur de ne pas se faire d’amis empêche beaucoup d’entre nous de nous remettre en question et de changer de vie.

Je ne sais pas pourquoi on n’en parle pas plus souvent et que l’on se contente de s’intéresser à la recherche du partenaire sexuel idéal, alors que le plaisir de la vie est lié à la richesse des échanges d’une façon beaucoup plus large et diversifiée.

Quoi qu’il en soit, il existe des méthodes pour se faire des amis, des vrais, à n’importe quel âge. Et ne pas se contenter de conserver ceux que l’on connait depuis la 4ème, même si on les aime beaucoup. 

Je suis frappée du nombre de personnes qui, ayant dû déménager pour le travail, se languissent de retourner sur leurs terres d’origine, car elles n’ont jamais appris à se faire de nouvelles relations. Ou qui passent régulièrement leurs vacances avec les mêmes copains d’université, car elles sont persuadées qu’elles ne retrouveront jamais la profondeur des échanges et la sécurité émotionnelle acquises à leurs côtés.

Investir dans l’amitié, privée, professionnelle, de voisinage, c’est une bonne habitude de vie, une des meilleures en fait. Qui s’entretient chaque jour. J’ai écrit un article entier sur ce sujet.

11- Ayez un but dans la vie

Lorsque mon fils est entré au lycée, j’ai bien vu qu’il allait falloir que je me penche sur mon avenir, et non plus seulement sur le sien – et qu’il allait fatalement finir par se débrouiller tout seul. J’ai eu une espèce de crise existentielle, sur mon rôle dans la société, mon objectif dans les 20 ou 30 ans à venir, cette période où je serai encore plus ou moins en pleine forme (croisons les doigts).

  • Je me suis vue contemplant une espèce de vide, qui m’a fait comprendre que je ne pouvais pas poursuivre sans avoir un plan,
  • Et que pour avoir un plan, il fallait d’abord trouver un objectif,
  • Et que pour trouver cet objectif, il fallait d’abord avoir une raison d’être.

Et d’une façon générale, quelle serait ma nouvelle mission, une fois que mon fils ne serait plus là ?

Je n’ai eu qu’un seul enfant, j’ai été très marquée par cette sensation d’accomplissement qui est celui de transmettre la vie.

Passez du temps sur ce sujet, vous y gagnerez vraiment en connaissance de vous-même, et la nature des actions que vous devrez mettre en place vous sautera aux yeux. 

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe, départ des enfants… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

2- Comment mettre en place des habitudes de vie : le récapitulatif

  1. Lisez attentivement les recommandations et classez-les selon leur ordre d’importance pour vous,
  2. Choisissez d’abord celle qui vous appelle le plus, celle où vous sentez que la différence sera essentielle dans votre vie,
  3. Mettez-la en œuvre quotidiennement pendant 30 jours, sans tout remettre en cause si vous loupez des jours,
  4. Notez votre retour d’expérience chaque soir dans un carnet de bord,
  5. Après 30 jours, si vous êtes satisfaite du résultat, poursuivez toute votre vie ! Sinon recommencez pour un mois,
  6. Mettez en oeuvre le changement suivant, pendant le mois à venir,
  7. Poursuivez ainsi, jusqu’à épuisement de votre liste.

Pour pouvoir mettre tout cela en action, vous allez judicieusement répartir la quantité d’effort à fournir. Ce que vous voulez, ce sont des résultats positifs, donc placez-vous dans la situation où vous êtes sûre d’en obtenir. Pas celle où vous allez vous laisser dépasser, pour ensuite culpabiliser et abandonner. 

Vous verrez que, grâce à la planification et votre persévérance, en une seule année vous aurez adopté ces 11 bonnes habitudes. Elles contribueront très largement à votre changement de vie après 50 ans. De mon côté, depuis que je me suis cassé la cheville, j’ai mis en oeuvre ces tactiques, et je m’y tiens (pas parfaitement bien évidemment, mais la grande majorité du temps). Ça a été remarquablement efficace.

Entretenir son corps, c’est l’utiliser.

Si on ne sert sert pas de ses muscles, de son cerveau, de son instinct, on devient vite à la fois malade et malheureuse. La société moderne nous donne à beaucoup stresser en multipliant les tâches à accomplir de façon simultanée. C’est à nous de rééquilibrer la balance en allégeant volontairement cette pression mentale et en augmentant notre activité physique, grâce à l’utilisation de notre corps.

Tout ce qui vous facilite la vie sur le long terme vous permettra d’accomplir ce que vous souhaitez plus aisément.

Ces autres articles du blog vont vous intéresser

Et vous, quelles sont les habitudes de vie qui vous aident au quotidien ?

Partagez votre expérience, bonne ou mauvaise, dans les commentaires pour que chacune puisse en profiter et bénéficier de votre savoir.


    2 replies to "Les 11 habitudes de vie idéales pour se réinventer"

    • Benchereau Odile

      Bonsoir,
      En parcourant rapidement votre blog, j’ai pensé à ce livre, que vous connaissez peut-être déjà : ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano chez Pocket.
      Je l’ai déjà lu 2 fois et le garde précieusement, un peu comme une bible ! je le relirai certainement encore.
      Elodie, ma fille, qui m’a donné le lien de votre blog, l’a lu aussi, je crois.
      Plutôt qu’une nouvelle vie, j’ai cherché à exister autrement après le départ d’Elodie et de sa soeur. Je précise que je ne travaillais pas depuis très longtemps et étais donc « femme au foyer »comme on le dit ! J’ai cherché à avoir des activités associatives et sportives qui me donnaient l’occasion de rencontrer des personnes, ce qui est très important quand on aime les contacts. Votre blog m’a intéressé mais j’ai été autodidacte en matière de recherche d’équilibre. Voilà, vous aurez sans doute l’occasion de rediscuter avec Elodie sur le sujet, en tant que fille. Je vous souhaite le meilleur dans la promotion de votre blog et le développement de votre activité.

      • Véronique

        Merci beaucoup Odile pour vos encouragements ! Je ne connais pas le livre, mais je vais me le procurer cette semaine. « Exister autrement » et « rechercher l’équilibre » sont des thèmes passionnants, et des sujets d’interrogations pour toutes les femmes une fois que leurs enfants partent. Bien sur, toutes les mères ne vivent pas de crise existentielle, et heureusement. Mais toutes doivent trouver un nouveau chemin, surtout celles qui ne travaillent pas à l’extérieur. Les activités associatives et sportives sont idéales, pour entretenir sa santé, son utilité sociale et son réseau relationnel. Du coup, je vais faire un article sur ce thème très bientôt. N’hésitez-pas à faire suivre ce blog à vos amies et connaissances, peut-être qu’il pourra les aider !

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