En écoutant les conversations ici et là, je suis frappée par l’approche que les femmes ont de leur look après 50 ans. Le langage que nous utilisons pour en parler est tout fait révélateur : on doit faire ceci ou cela, sans quoi on va sans mordre les doigts et entrer dans cette catégorie affligeante des femmes qui font plus vieilles que leur âge. Qu’est-ce qu’on est dure avec nous-mêmes, pourquoi n’a-t-on jamais appris à nous adapter et nous améliorer avec entrain et sans complexe ?

Enfin bref. Nous sommes plus que jamais soumises aux dictats des médias et de cette croyance que, si on n’agit pas, nous deviendrons invisibles. De plus, les codes de notre jeunesse disparaissent : finis les talons hauts, les multiples accessoires, les uniformes guindés. Vive les baskets, jeans ou ces vestiaires « capsules » qui sont supposés nous habiller à toutes occasions.

S’il a l’air plus discret et plus naturel, en réalité le look est plus savant que jamais. La simplicité, ça n’est pas donné à tout le monde et après 50 ans cela peut vite tirer sur l’absence criante de style, le je-m’en-foutisme ou même le mauvais goût. Heureusement, nous avons des figures célèbres qui repoussent les limites officielles de la décence, de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.

Dans cet article, nous allons explorer le comment et le pourquoi du look après 50 ans, et en particulier l’adaptation de nos vêtements à notre corps, pour boucler la boucle de qui nous sommes, en vrai.

1- La tête, là où tout se voit

Soyons honnête : on se sent toutes obligées, un peu/beaucoup, de cacher les signes du vieillissement (rides, cheveux épars et gris, kilos en trop, épaules voutées, allure pesante). Il s’agit, pensons-nous, de stricte bienséance. Il est interdit de se laisser aller, de se couper les cheveux seulement parce que c’est pratique, de porter des jupes d’il y a 4 ans, de ne pas se maquiller.

Il est dangereux de renoncer à suivre la mode, c’est à dire le goût officiel de l’époque. Obéir aux tendances, particulièrement vestimentaires (car c’est cela qui se voit en premier quand on rencontre quelqu’un), c’est montrer que l’on s’intéresse à l’espace social, qu’on y est actif.

J’ai rencontré des femmes qui misent tout sur leur visage : cernes, joues, rides du front, paupières, lèvres. Notre visage, c’est ce que l’on voit de nous dans un miroir, au point où il est facile de s’identifier physiquement à sa figure, et d’oublier que notre corps en entier parle bien davantage. De notre tête naissent nos ordres et nos mots tendres, notre humour et nos conversations, nos sourires et nos grimaces, nos baisers et notre mépris.

Je me suis souvent demandé pourquoi on est tellement focalisée dessus. C’est peut-être parce qu’elle révèle ce que nous faisons de nos 5 cinq sens (additionnés de notre pensée) qui sont véhiculés par nos oreilles, nos yeux, notre bouche, notre peau. Faire le portrait d’une femme, c’est deviner ce qu’elle voit, ce qu’elle entend, ce qu’elle sent, ce qu’elle goûte, ce qu’elle touche.

Mais c’est aussi identifier toute cette activité mentale qui s’opère dans le cerveau. Intellect et émotions se lisent en grande partie sur le visage (tandis qu’énergie et souplesse existentielles se dessinent sur le reste du corps). Tant de choses se déroulent sur une toute petite partie de notre squelette, finalement, sur cette tête qui ressemble à une presqu’ile, reliée au continent corporel par le cou, lui-même rempli de canalisations diverses.

Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

2- La peau du visage ou le devoir d’avoir l’air naturelle

Certaines femmes vous disent tout des injections d’acide hyaluronique, des massages à la brosse lymphatique ou du yoga du visage qu’elles s’astreignent à pratiquer chaque matin, des marques de cosmétique qu’elles adorent, enchainant les sérums les uns derrière les autres, les mèches « naturelles » pratiquées de plus en plus fréquemment chez le coiffeur, de la mode de l’épilation des sourcils (ça change très souvent, vous l’avez remarqué), du blanchissage des dents, de la couleur de leurs vrais/faux ongles et de la perfection de l’ovale de leur visage.

Je vous passe le botox (mais nous serions déjà trop vielles pour ça, si j’ai bien compris) et des extensions de cheveux. Le tout coûte littéralement la peau des fesses, le prix incalculable de l’estime de soi. Dépensions-nous moins avant 50 ans ? Sans doute. La différence est que désormais nous sommes à la fois plus riches et plus ridées, et donc nous pratiquons l’art du ravalement plus ouvertement.

J’ai une amie colombienne qui n’arrive pas à se débarrasser de son tour de taille XXL et qui se venge sur les injections de plasma (extrait de son propre sang) sur son visage. Je l’ai vue récemment, elle sortait de chez son dermato et était parsemée de dizaines de piqures sur les joues, le front et le cou, qui lui donnait l’air d’avoir été contaminée par un nouveau genre de varicelle.

Une bonne façon, je suppose, d’imposer à autrui de diriger son regard sur sa figure bien lisse plutôt que sur ses cuisses ultra dodues. Il y a de l’Amérique Latine dans cette façon de devoir montrer que l’on prend la beauté au sérieux. Voilà un continent où il est rare de ne pas céder à la pression et de remodeler un endroit ou un autre de son corps, ou plusieurs (quand on est une femme of course).

3- Les pieds, signe de changement de look et d’époque

On regarde autrui les yeux dans les yeux, et pour être son égale, on se met à hauteur en portant des talons. Enfin, on le faisait. Les talons aiguilles disparaissent de la panoplie des femmes professionnelles qui l’utilisaient, littéralement, pour se grandir, donc pour se mettre à niveau de leur interlocuteur masculin. Selon les études, porter des talons rend plus attirante, confiante et séduisante tandis qu’opter pour des chaussures plates est le choix des femmes professionnellement à l’aise, au final plus compétentes.

Surtout, les talons signent une époque, en l’occurrence révolue, où c’étaient les hommes qui décidaient de l’apparence idéale des femmes, y compris dans le milieu du travail. La contrainte des talons les rendait à la fois sexy et vulnérables, ce qu’elles refusent d’être aujourd’hui, en particulier au bureau. Une jeune femme portant des escarpins a donc l’air démodée. Remarquons que ce mouvement est universel : les Japonaises par exemple luttent pour supprimer l’obligation de porter des escarpins au travail.

Plus question de chercher à ressembler aux hommes, désormais on utilise plus de finesse pour démontrer nos talents, nos savoir-faire et notre pouvoir. C’est au tour des hommes de baisser les yeux, dirait-on – de se rapetisser en fait.

Ah, je voulais aussi vous dire ceci : mon fils a bossé deux mois dans une entreprise du top de la finance à New York récemment, a priori le temple du look tradi, costumes cravate pour lui, costume-talons pour elle. Il a été très surpris de constater que le look « casual » de la Silicon Valley a complètement envahi les bureaux de Manhattan, tout le monde portait un nouveau genre d’uniforme – tee-shirt et bermuda. Les seuls ayant conservé chemise, pantalon et veste étaient les seniors, les vieux, les quinquas… notre génération, quoi ! Traduction : les gens de la finance d’avant voulait impressionner leur monde, désormais ils veulent surtout démontrer qu’ils sont comme vous et moi.

4- L’allure, un vrai challenge après 50 ans

Si le pouvoir passe dorénavant ailleurs que par la hauteur de la taille ou la couleur de la peau, c’est parce qu’on a appris à mettre en avant d’autres éléments de son physique, en l’occurrence son corps en entier. Celles qui misent tout sur leur visage pour avoir l’air jeune n’ont pas compris que l’enjeu aujourd’hui, c’est l’endurance, la souplesse, l’énergie : tout ce qui démontre que l’on avance vraiment dans la vie.

L’allure, la posture, la vivacité ou la tranquillité que l’on dégage sont beaucoup mieux comprises, apprises et diffusées, notamment par les jeunes générations, grâce au sport.

Le sport donne confiance en soi, et cette confiance est visible dans la façon dont on se comporte, dont on se déplace. J’alerte ici celles qui ne s’intéressent qu’à leur tête : elles vont finir par être exclues d’office de la catégorie de ces « quinquas/sextas qui ont l’air encore fraiches ».

Une fois que la ménopause n’est plus qu’un mauvais souvenir, que notre physique se flétrit et que les kilos cherchent à nous envahir, il faut changer de registre : se refaire le visage pour avoir l’air jeune et dynamique, ça n’est pas inutile quand on a besoin de ce type de boost (celui que l’on observe immédiatement) mais c’est franchement insuffisant. Évidemment, on n’est pas du tout obligée de suivre les dictats de l’air du temps, mais ça aide quand même à se sentir insérée, reconnue, acceptée.

5- De mon conjoint à mes cheveux, et aux vôtres

Sur ce point, il faut écouter les conjoints, car ce sont souvent eux qui sont prescripteurs. Commençons par le mien.

Quand je lui demande « comment je suis aujourd’hui ? », il est du genre prudent : « tu fais ce que tu veux, c’est toi qui choisi ». Il est Américain et il a appris à respecter le goût et les passions des autres, quitte à mettre ses opinions dans sa poche. Bon, de toutes façons je ne suis pas certaine qu’il se passionne pour mon look – ça tombe bien, je serais bien embêtée de devoir me changer si cela ne lui plaisait pas.

Je sais qu’au fond il préfère les cheveux longs – à vrai dire, je n’ai jamais entendu un seul homme dire le contraire. Vous avez remarqué, les talons aiguilles ont été remplacés par une longue chevelure : il n’y a plus aucune femme lambda qui porte les cheveux courts à la garçonne à 35 ans, sauf celles qui sont prêtes plusieurs fois par semaine à rétorquer que non, elles ne sont pas lesbiennes (et que d’ailleurs celles-ci sont absolument comme tout le monde – elles adorent les cheveux longs).

Chez les femmes, partout sur cette planète, une longue chevelure détachée serait associée à la sexualité passive – alors que les cheveux courts sont un signe de personnalité entreprenante et sincère. J’en veux beaucoup à l’Oréal et consorts qui ont vulgarisé l’utilisation des après-shampoings, permettant d’entretenir les longueurs ad-vitam aeternam. Je suis une fan des cheveux courts (et accessoirement de l’allure androgyne), qui mettent bien plus en valeur le style et la personnalité des femmes. Mais bon, il y a peu de chances que je vous fasse changer d’avis là-dessus – cela dit, si un jour vous déprimez, coupez-vous les cheveux, vous verrez que vous serez bien plus joyeuse !

Je ne suis même pas sûre qu’il me voie (mon mari). Si je lui demandais au téléphone comment je suis habillée aujourd’hui, si j’ai des boucles d’oreille et quelle est la couleur de mon pantalon, je vous parie 100 euros qu’il serait incapable de me répondre. Pourtant, je vous assure, il s’intéresse à mon sort et sait si je vais bien ou pas (il lit très bien mon langage corporel et devine si je suis d’humeur à bondir plutôt qu’à trainer). Pour le reste, ça lui passe au travers de la tête.

6- Que disent les conjoints de mes amies sur leur look ?

Mais ça n’est pas le cas de tous les hommes. Je discutais récemment avec un Italien qui n’imaginerait pas que sa femme, une de mes amies, ne se teigne pas les cheveux, ni qu’elle se les coupe. Elle est criblée par des problèmes de santé bizarroïdes, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils sont dus à cette pression corporelle qu’il lui assène de plus en plus.

Lui peut bien devenir chauve et grossir imperceptiblement, tout autant qu’elle, il ne tolère pas qu’elle « se néglige » et qu’elle cède au confort des mèches courtes, comme si seules les vieilles femmes s’en accommodaient. Elle se teint les cheveux quasiment noirs, j’imagine qu’elle va devoir faire ses racines plusieurs fois par mois, je ne sais pas si je serais encore capable de me lancer dans ce genre d’engagement. (Voir ici mon article Coiffure : à 50 ans, quelle femme voulez-vous être ?)

Et un autre, Français cette fois, qui ne veut pas que sa conjointe ait de la cellulite, même camouflée – ce qui la pousse à ne pas arrêter de fumer, espérant ainsi ne pas grossir. Il préfère, enfin je suppose, qu’elle risque un cancer plutôt qu’elle risque de paraitre son âge. Et elle s’exécute, car elle craint beaucoup plus ses railleries et son mépris que les complications médicales. C’est assez décevant de la part de cette femme intelligente, mais il est évident que les fondamentaux de son couple reposent sur les injonctions qu’il s’autorise tout autant que sur l’obéissance qu’elle lui voue.

Mais de quoi se mêle-t-il ? N’est-on pas plus belle quand on est bien dans sa peau, dans son corps, dans sa tête ? Il me semble que sourire à la vie nous rend belle parce que sourire est plus généreux – et donc plus attirant – que bouder, ce qui pousse autrui à nous rendre notre joie. On est doublement belle : par nature, et aussi par ricochet.

Je me demande souvent comment deux personnes éduquées et bien insérées socialement peuvent en venir à jouer ce type de scénario idiot et déséquilibré, et qui a toutes les chances de perdurer jusqu’à ce que mort s’en suive. Notre look nous appartient, notre conjoint devrait nous aimer comme on est, pas comme on parait. D’ailleurs sa vue devrait nous faire sourire de confiance, plutôt que froncer les sourcils par crainte de déplaire.

7- Le look à 50 ans, ou la pression d’être mince

Puisqu’on parle d’injections, un mot sur la mode de ce médicament miracle, Ozempic. A l’origine il s’agit d’un anti-diabétique qui possède aussi la propriété de couper l’appétit. Ceux qui en prennent ne mangent presque plus et perdent énormément de poids, de façon quasi instantanée. C’est comme un jeûne hydrique sous prescription.

Aux USA, Ozempic (et ses successeurs), a envahi les médias et les placards à pharmacie de Mr et Mme Toutlemonde. C’est un raz de marée. Mais outre le fait qu’il faut le prendre à vie, sans quoi on retourne à son ancien poids, il s’accompagne d’effets secondaires rédhibitoires (à mon avis). Le pire, c’est que les vrais diabétiques ont désormais du mal à se procurer le médicament dont ils ont pourtant un besoin vital. Le magazine Que Choisir décrit bien le problème, à lire ici.

Les militants du mouvement « body positivity » en ont fait les frais : quand un médicament de ce type se répand, l’obésité devient intolérable. On est obligée d’en faire usage car il devient quasiment irresponsable de conserver ses rondeurs et de ne pas vouloir être mince.

Même en étant mince, notre ventre va être de plus en plus difficile à camoufler. S’il y a un organe qui se développe tard, après la ménopause, c’est bien celui-ci. J’ai écrit tout un article dessus, je vous le recommande : Aimer son ventre à la ménopause.

8- Une idée formidable : créer son book !

Pour continuer avec mes amies, j’en ai une de mon âge qui s’est fait faire une série de photos en vue de pratiquer le mannequinat. Quelle excellente idée ! Elle n’a pas la forme mannequin que l’on attendrait d’une jeune femme, mais elle incarne très bien l’idée d’une femme mure qui prend soin d’elle discrètement et avec grâce.

En voyant les images, je me suis dit que nous devrions toutes avoir notre « book » à nous, une série de photos professionnelles sur lesquelles nous portons des tenues différentes, dans des postures variées, de près ou de loin, etc. Des photos qui nous rassurent sur notre style et notre attrait, mais aussi notre pouvoir de séduction et de notre pouvoir de conviction et d’affirmation dans l’espace.

Quand on vieillit, on a vraiment intérêt à utiliser l’ensemble de notre corps pour nous valoriser : c’est une posture, une allure, une vivacité ou une harmonie que nous devrions privilégier, pour mieux faire oublier nos rides.

9- Après 50 ans, le look se définit par la forme de son corps

Même en s’activant beaucoup, le corps s’arrondit et s’alourdit… tandis que les grandes sportives deviennent très musculeuses. Jambes trop maigres ou trop grosses, genoux cagneux ou empâtés, bras ramollis, abdomen rebondit, fesses protubérantes ou escamotées, épaules tombantes… finalement ce n’est qu’après la ménopause que nos gènes et nos habitudes nous distinguent franchement les unes des autres.

Les femmes commencent à rapetisser à 40 ans, un centimètre chaque décennie. Ça fait beaucoup de centimètres une fois les 90 ans atteints. Il faut donc entretenir ses muscles et ses os, par un travail sur la force et la souplesse mais aussi une alimentation adaptée. Consulter ici mes articles sur ce sujet : Prendre soin de soi à 50 ans, ou encore Musculation, des idées fun et faciles et aussi Ralentir le vieillissement corps et âme.

Ne prenons pas cela comme une perte ou une nouvelle raison de déprimer : beaucoup de femmes qui se mettent à prendre soin d’elles, typiquement au départ des enfants, à la ménopause, aux premiers signes d’un problème médical voire à la retraite, réussissent à se sentir plus en forme qu’elles n’ont jamais été au cours de leur vie.

On entend de plus en plus de femmes de 54 ou 59 ans clamer qu’elles se sentent enfin bien dans leur peau, et c’est parfaitement normal : elles acceptent enfin leur corps comme il est, elles savent mettre en valeur leurs atouts, elles ont plus de temps et d’argent pour s’occuper de leur physique… elles sont enfin résolues à tirer le meilleur parti d’elles-mêmes plutôt que de chercher à ressembler à tout le monde.

On envie les jeunes filles fraiches et pimpantes, naïves et enthousiastes, mais beaucoup sont en réalité très mal dans leur peau, anxieuses à l’idée que tous les regards se tournent vers elles, incapables de nommer leurs talents ou leurs faiblesses, ni de dire ce qu’elles attendent de la vie. Il y a décidément du bon dans le fait de vieillir.

10- Conseils d’une experte en look après 50 ans

Ma voisine du dessus, à Nice, est une ancienne spécialiste du luxe, entre autres directrice de magasins Chanel, qui a conservé un charme fou et a le don de mettre les corps en valeur. Voici ce qu’elle m’a dit de ce sujet si vaste :

a- Les cheveux

Premier conseil : faire couper ses cheveux pour contrer l’effet tombant des joues. Les cheveux courts ou au niveau du cou redressent la silhouette et le visage immédiatement. Les cheveux longs tirent les formes du visage et du corps en entier vers le bas, sauf si on a une allure de danseuse étoile. Certes, on envie ces mannequins aux cheveux longs et gris mais attention, elles passent un temps fou à les coiffer et à étirer la peau de leur visage pour ne pas avoir l’air plus âgé qu’elles ne le sont.

Naturels ou teintés, il faudra être très vigilante sur leur coupe et leur entretien pour ne pas avoir l’air négligée. Jeans, tee-shirt, baskets et l’air de sortir du lit, ça rajeunit les jeunes et ça vieillit les vieux. On voit ça très bien sur les quadras des entreprises de la Tech qui prennent de l’embonpoint et perdent leurs cheveux, comme tout le monde. J’attends de voir ce qu’ils vont nous concocter en termes de look.

b- Les vêtements

50 ans et plus, c’est l’heure où il faut se regarder honnêtement et avec bienveillance, et s’arranger pour se plaire soi-même. Coté vêtements, il est temps de trouver et d’affirmer son style. Beaucoup de jeunes suivent la mode et s’en arrangent, mais quand notre corps change, nous devons nous focaliser sur le besoin de le mettre en valeur. On n’achète pas cette jupe parce qu’elle est belle, mais parce qu’elle nous rend belle – nuance.

Nous sommes à l’âge où nous devenons fidèles à quelques marques, celles qui mettent notre silhouette en valeur et dont on pourra compléter les collections année après année, sans se préoccuper de la taille (sachant que les marques de luxe taillent plus grand que les autres, une façon de flatter la clientèle).

On peut aussi se faire une spécialité d’un type de vêtements qui établit notre identité. Pour ma part, j’ai une collection de pulls en laine mérinos, de toutes les couleurs de l’arc en ciel, que j’ai commencé il y a une dizaine d’années. C’est mon style, mon look perso. Je les superpose et j’y trouve de la variété, du plaisir et du réconfort chaque jour de chaque saison. Et réciproquement : les gens me reconnaissent grâce à ces pulls, qui finalement les rassurent tout autant que moi.

Alors vous aussi, adaptez votre apparence à votre corps, pour vous sentir bien et belle, de l’intérieur et de l’extérieur, aujourd’hui et durablement 🥰. Le look à 50 ans et après, c’est avant tout d’exprimer ce bien-être et cette assurance qui échappent à tant de femmes pendant les années ménopause…

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

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Et vous, comment avez-vous trouvé votre look après 50 ans ?

Racontez-nous votre expérience et dites-nous dans les commentaires comment le bon look, celui qui vous va bien, est venu à vous !


    2 replies to "Look à 50 ans : adapter la mode à son corps "

    • Albine

      Bonjour,
      C,est vrai qu’ à 54 ans je me regarde beaucoup plus dans le miroir-_-. Personnellement j’ai opté pour une coupe très courte. Au début c’était parce que plus pratique ( je pars travailler vers 3h du matin, alors je ne veux pas m’éterniser dans la salle de bain pour me coiffer).Maintenant , je m’aime comme ça et mon conjoint aussi (surtout que c’est lui maintenant qui s’occupe de maintenir le peu de longueur avec la super tondeuse).
      Pour m’embellir je suis devenu fan des bandeaux (j’ai découvert récemment celuidevy.com), et j’ai reçu des compliments de mes collègues pour ma coquetterie. J’avoue que je me sens forte dans ces moments là. Je projette une image qui me rend forte. Les escarpins à talons fins et hauts voire très hauts n’ont jamais vraiment été pour moi. Mais le style babies ou salomé, ça oui. Bien que je sois plus souvent en basket (mieux pour conduire) ou en chaussures de sécurité(profession oblige).
      Côté vêtements, j’ai actuellement des envies de robe longue , je me sens princesse. C’est actuellement mes plus belles tenues lorsque je suis à la maison. Ce qui pourrait être étonnant, c’est que j’aime les mettre quand je suis seule, je ne suis pas pressé de partager ces instants ou je me sens sûrement beaucoup plus libre.
      Pour mon conjoint, je suis toujours belle (ouf), et je lui demande rarement son avis sur mes envies de changement. Je pratique d’abord et il commente par la suite. Et on avise.
      Merci pour ces dimanches où je me retrouve si souvent dans vos textes. Seriez vous une petite fée qui se promène régulièrement sur nos épaules?
      Cordialement

      • Véronique

        Coquetterie, mais oui bien sûr, c’est LE mot qui pourrait définir les Nouvelles Femmes quinquas ! Je ne l’étais pas du tout avant, bien que très sensible aux couleurs et aux matières, et fan de design en tous genres. C’est super de prendre vraiment du plaisir à choisir des effets qui deviennent une partie de nous (et de ne pas uniquement chercher à copier les trucs à la mode) : coupe très courte, bandeaux, babies et robe longue, j’adore la combinaison. Bonne journée Albine !

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