Comprendre pourquoi l’amour s’exprime différemment aujourd’hui
Quand j’observe le style de mode affectif qui est choisi par mon entourage, de tous les âges, je suis frappée par la variété des comportements. L’affection et sa manifestation changent à la vitesse grand V dans nos sociétés occidentales. L’amour hétérosexuel « classique », assorti du mariage éternel « pour le meilleur et pour le pire », ne fait plus beaucoup rêver, le « pire » prenant souvent la main sur le « meilleur ». Est-ce parce qu’il dure désormais trop longtemps, en raison de l’allongement de la durée de la vie et compte tenu des transformations sociales beaucoup plus rythmées ?
La relation parents-enfants se fragilise sensiblement, et désormais 4 millions d’enfants français ont des parents séparés. Peut-être pour contrer ce délitement des liens familiaux, l’amitié fait un bond en avant, y compris dans l’espace médiatique, au point que certains la voient comme un mode de vie ad vitam aeternam, le seul endroit où l’affection désintéressée peut s’épanouir.
La tendance des plus jeunes est de mener chacun sa vie et de s’associer affectivement à plusieurs personnes à la fois (quelle que soit la nature du lien), avec ou sans lieu partagé, selon des durées variables. Vous avez sans doute noté cet incroyable développement de la colocation, réservée au départ aux étudiants et qui s’étend désormais aux actifs et aux personnes âgées (même ceux qui sont engagés sexuellement ailleurs), cela dans tous les pays occidentaux.
La sexualité est de moins en moins la base du couple puisque l’attrait physique ne dure pas plus de 3 ans, dit-on. Dans ces conditions, sur quoi baser ses attaches, sur qui déverser son amour, comment partager ses confidences ?
Les jeunes générations proposent un vaste panel de solutions alternatives au couple, traditionnellement la première et quasi-unique occasion d’intimité. Car justement, il ne favorise pas toujours l’intimité, et il place les femmes dans une position subalterne. Ce sujet est passionnant, même s’il nous remue au fond des tripes, nous les quinquas qui avons appris à être de (sages) épouses et qui voyons le divorce comme un échec plus ou moins cuisant, responsable du malheur de nos enfants (même si ce sont majoritairement les femmes qui le provoquent).
Essayons de regarder tout cela d’un autre œil.
1- La vie affective devient un art personnel
Les femmes en ont bavé pendant des lustres (en tous les cas, elles sont persuadées qu’elles l’ont été) et doivent s’imposer dans l’égalité et dans la liberté du duo d’un nouveau genre. On sent émerger la conviction que la vie affective est un art personnel, l’art du « soi », qu’on ne partage que lorsqu’on le désire. Nos enfants baignent dans cette atmosphère individualiste et expérimentale, où le message subliminal leur rappelle que les relations ne sont jamais éternelles et qu’il ne faut compter que sur soi-même – ce qui les rassurent ou leur fait peur, selon leur personnalité et leur éducation.
Manifester sa liberté de corps, d’esprit et de cœur progresse de façon fulgurante chez les occidentaux. Dans toutes les classes sociales. Les choix sexuels se revendiquent haut et haut et permettent de créer et de banaliser de nouveaux modes de vie. Le statut peut aussi varier au cours d’une vie, et plus d’une fois. Par exemple, le veuvage peut être ressenti et revendiqué comme une immense libération. Enfin seule ! Avec mes copines ! La vie idéale se profile, même si la pension de retraite n’est pas bien grasse.
Je suis frappée de constater chez mes parents et mes beaux-parents combien le soutien conjugal du grand âge peut se transformer en épreuve de s’occuper de l’autre (alors que l’on est soi-même vieillissant), et que le décès de l’un, aussi triste qu’il soit, peut aussi être un renouveau pour celui qui reste. A n’importe quel âge, on peut vivre l’indépendance comme un poids qui se transforme en solitude, ou comme une force qui ramène à la vie.
Pas question de se laisser dominer si l’on est une femme, pas question d’être dominant si l’on est un homme. Chacun se contorsionne pour sortir de la cage de préjugés dans laquelle il est désormais convaincu d’avoir grandi. Nous, les femmes, ne soupçonnions pas la montagne de codes sexistes que nous avons digérés depuis notre enfance : quelles ignorantes avons-nous été !
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Certains font bien sûr le parcours opposé : « les valeurs et les traditions ont fait leurs preuves, certaines recettes fonctionnent mieux que d’autres. Soit l’homme ou la femme que tu es car c’est ta nature, n’écoute surtout pas les sirènes de la modernité. Le couple et la famille ne sont peut-être pas parfaits, mais ils sont à la base de notre civilisation et donc ils sont idéalement structurants ». L’avantage de ce discours, c’est qu’il est bien rôdé, depuis des lustres, et qu’il est rassurant : il évite de se poser trop de questions et il renforce l’impact des ascendants.
2- La vaste famille des déçus du couple papa-maman
L’écriture inclusive tente d’imposer le changement de référence dominant. Le français manque de neutralité, le masculin l’emporte continuellement, par définition, sur le féminin. Notons qu’avec l’apparition publique des multiples formes d’identification sociale et sexuelle (notamment les transgenres ou les asexuels), on se demande s’il ne vaudrait pas tout bonnement supprimer toute référence au genre dès que l’on parle d’un sujet général.
Oui, l’écriture inclusive renforce la place des femmes, mais elle nie par la même occasion la place des « non-hommes non-femmes ». Pour régler le problème, les Américains emploient le « they » (ni féminin ni masculin) mais de ce côté-ci de l’Atlantique on le traduirait par « ils » … exactement l’inverse de l’effet recherché.
Puisqu’on parle de littérature, je ne peux m’empêcher de dire un mot sur la réécriture de livres classiques, comme ceux de Rudyard Kipling, sous prétexte qu’ils sont parsemés de préjugés misogynes, raciaux et physiques. Le train est enclenché pour que tous les livres soient réécrits (ChatGTP fera ça très bien, et instantanément).
A ce sujet, vous avez peut-être constaté que les « Clubs des Cinq » de notre enfance, rédigés à l’époque au passé simple, sont désormais écrits au présent, seule solution pour qu’ils soient compris par le jeune lectorat. On peut imaginer qu’un jour les Trois Mousquetaires soient adaptés pour un public de lesbiennes ou d’immigrants asiatiques. Ce qui est sûr, c’est que l’écrit se spécialiste pour une audience bien circonscrite.
Dans la même veine, le sigle LGTB s’est drôlement rallongé et s’écrit désormais LGBTTQQIAAP. Consultez cette liste pour connaitre le fin détail de tous ceux qui ne veulent pas se définir comme hétérosexuels, c’est tout à fait étonnant. Et la liste va s’allonger, c’est certain. Tout le monde veut s’afficher au sein de la vaste famille des non-conformistes et des déçus du couple papa-maman.
Le fait est, qu’à force de chercher à supprimer les clichés sexuels, on rajoute des tas de catégories pour noyer le poisson. L’intention est légitime (inclure toutes les différences possibles), mais elle multiplie les clans et complexifie drôlement l’appartenance sociale. Règle-t-on ainsi l’équation d’une structuration sociale claire, accessible et capable de perdurer ? A notre tour de Babel multiculturelle s’ajoute une dimension sexuelle, puisque la sexualité nous définit désormais officiellement. Il va falloir vérifier que les fondations de cette tour soient suffisamment solides pour qu’elle tienne.
3- Un nouveau découpage de la population pour inclure les victimes
Ce découpage de la population s’inscrit dans la démarche générale du « wokisme » (conscience éveillée), consistant à identifier et valoriser le moindre groupe social qui a pu se sentir victime d’une oppression ou d’une mise à l’écart. Il a débuté avec les Noirs-Américains et s’est largement étoffé depuis.
Plusieurs observateurs ont noté l’absence d’humour de ce mouvement, qui a une dimension de revendication sociale très marquée. Le ton de rigueur est sévère, voire dramatique : imposer sa légitimité dans un monde individualiste et remplis d’étages, de culs-de-sac et de chausse-trappes, c’est une sacrée galère – une souffrance en soi.
On arrive décidemment au bout de schémas sociaux qui ont perduré des dizaines d’années voire des siècles, et cette transformation se fait de façon un peu anarchique et douloureuse. Mais elle se fait quand même. Car elle est utile, et même indispensable si l’on en croit les plus jeunes.
Parions que nos enfants se retrouveront un jour ou l’autre avantagés ou désavantagés juste par le fait qu’ils appartiennent à un groupe ou l’autre, sans même le savoir. Déjà il leur faut garder une certaine retenue avant de s’engager dans des conversations qui pourraient s’avérer offensives, même si l’intention était innocente. La naïveté n’a plus sa place.
Les jeunes sont devenus super-talentueux à deviner de quel bord est leur interlocuteur (et il y a des tas de bords possibles, y compris et surtout des invisibles). Cette espèce de suspicion n’aide pas à la communication interpersonnelle, mais elle permet à de multiples groupes et tendances sociales de s’exprimer franchement (parfois agressivement). Désormais, se poser comme victime s’apparente presque comme un nouveau statut.
4- Les mœurs et la technologie, difficiles à décrypter
Oui, les temps changent. Et c’est normal : personne ne veut intégralement conserver la vie et l’époque de ses parents. D’abord parce que la jeunesse aime la nouveauté, et ensuite parce qu’il faudrait être complètement idiot pour reproduire des schémas bancals et injustes.
C’est un très grand bouleversement pour nous, les femmes quinquas. A la ménopause et au cours des décennies qui suivent et aboutissent à la mort, notre évolution est extrêmement physique, mais elle est aussi extrêmement sociale. Le monde que nous maitrisions si bien à 30 ans a changé, en particulier les mœurs et la technologie, deux domaines si difficiles à décrypter.
Non seulement on s’éloigne dangereusement de nos années d’études qui nous ont permis d’utiliser les techniques d’antan… mais en plus on n’y connait rien en mœurs : on ne les a jamais étudiées, on les a juste adoptées. Et voilà qu’elles sont devenues obsolètes ! Tout cela demande une sacrée résilience pour être accepté.
Nos enfants ne veulent pas vivre comme nous (surtout s’ils nous ont vu souffrir des années en couple ou au travail) et ils sont prêts à essayer autre chose. J’aurais fait la même chose à leur âge. Mais quand même, qu’est-ce que c’est déroutant à vivre. Quand je pense que la plupart de mes amies s’inquiètent de l’avenir de leur fils de 16 ans ou leur fille de 30 et tremblent de peur à l’idée qu’ils échouent, en amour et au boulot. Mais ce sont précisément nos façons de faire qui ont échoué, non ? Le modèle qu’on leur a offert (qu’on leur a imposé) ne leur plait pas, parce qu’ils en devinent tous les travers, les failles, les déroutes, les compromissions.
C’est simple : nous on l’a vécu, eux en voient les résultats. C’est par leurs yeux que nous réalisons l’effet de nos choix, de nos contraintes, de nos soumissions. Et ça les laisse dubitatifs. Pas tous, évidemment, mais beaucoup d’entre eux. A chaque fois qu’ils se renouvellement ou qu’ils se révoltent, ils nous révèlent par la même occasion tout qu’on n’a pas fait, tout ce qui aurait pu être fait. On s’est laissé bercer, et berner, par des codes, des clichés, des aspirations générationnelles consenties à l’époque mais inacceptables aujourd’hui.
Pour compléter ce thème, lisez l’article suivant : Jeunes et Seniors, un duo éternellement bancal ?
Alors ils proposent autre chose, que l’on trouve nous aussi inadapté, puisque ça n’est pas nous qui l’avons choisi. Et on sait bien que pour finir, eux aussi vont se laisser bercer, et berner. Mais avant ça ils vont transformer un peu cette organisation sociale structurellement inégalitaire… mais tellement influençable.
5- Le corps réclame, la société dispose
On assiste à une prise de conscience généralisée des femmes de tous âges concernant la soumission, plus ou moins prononcée et plus ou moins acceptée, qu’elles ont par rapport aux hommes. Cela a commencé par le travail (salaires et pensions de retraite bien moins élevés, promotions et postes prestigieux bien moins fréquents), alors que les filles sont meilleures à l’écoles et font des études plus longues.
La vaste majorité des entreprises ne publient toujours pas les salaires des uns et des autres, ce qui sera la prochaine étape pour réellement juger de l’égalité et de l’équitabilité au travail. Il est tentant de nous contenter de compliments (de flatteries ?) qui renforcent notre estime de nous-même, et certains supérieurs ne s’en privent pas, mais attention : tout travail mérite salaire, et cela se compte en espèces sonnantes et trébuchantes.
J’ai écrit deux articles sur l’argent dans le couple, les voici : Argent dans le couple : du déséquilibre à l’interdépendance et aussi Finances dans le couple : quel équilibre pour les mères ?
Ça a continué avec la sphère intime, surtout depuis l’enclenchement du mouvement Meetoo. Pas facile de revendiquer d’exprimer librement son érotisme, tout en contrôlant la mise en œuvre de sa propre sexualité. Le corps réclame, la société dispose. On ne se sait jamais trop comment notre désir est reçu, cela varie de l’excitation de la réciprocité aux larmes du rejet, en passant par la colère/honte de l’agression.
Le non-désir est encore pire, puisqu’il nous isole physiquement de la relation à l’autre, que l’on soit en couple ou pas, et donc de tout une construction romantique de la vie supposée être inspirante et épanouissante. L’amour nait du rêve et du sexe, n’est-ce pas ? (Au moins les mères ont une voie de secours, en aimant directement ce qui leur appartient, au moins provisoirement : leurs enfants. Mais que de pression sociale là-aussi !).
6- Le sommeil des quadras et quinquas n’a pas de prix
Tout cela s’opère dans un cadre bien plus grand que le duo en question : les normes, les habitudes, les on-dit, les attentes, les jugements. En somme, tout le monde se mêle de notre corps. Le couple officiel constitue en apparence une réponse rassurante à cette prise de risque qu’est l’expression sexuelle féminine spontanée. On choisit un nid dans lequel on est tranquille.
Mais une fois la lune de miel passée (et encore), une fois la routine installée, d’autres schémas se mettent en place, exactement comme avant : la société se glisse dans notre lit, d’une façon ou d’une autre. Plus la vie avance, plus ses composantes sociales phagocytent notre existence, jusqu’à atteindre le point de servitude maximale avec la charge mentale de la quarantaine/cinquantaine.
Quand on s’endort et qu’on a 47 ans, nos draps abritent beaucoup plus que notre conjoint. Ils sont peuplés de collègues, de clients, de garagistes, de voisins, de caissières, d’adolescents, de coachs, de belles-mères, de banquiers, de médecins et de très très nombreux profs, qui nous sollicitent à tue-tête. Ils nous empêchent de dormir, ils ne sont pas fichus de se taire en même temps. Cette insupportable cacophonie en lieu du sommeil nous dévore. Plus question de rêve, plus question de sexe, mais où est passé l’amour ?
Lisez ici mon article sur les insomnies : Insomnie : comment je me suis débarrassée de mes nuits blanches
Notre conjoint a deux choix : soit se joindre à la cohorte des crieurs pour réclamer son dû, soit disparaitre, purement et simplement. Je vous rappelle que le célèbre « devoir conjugal », c’est-à-dire l’obligation d’avoir des relations sexuelles avec son conjoint, reste de rigueur selon le droit français, alors que le viol entre époux est reconnu depuis belle lurette.
Consultez également mon article très complet sur la sexualité (ou son absence) des femmes dans la cinquantaine : Les hauts et les bas du désir sexuel
Là-dessus vient la ménopause – je ne vous fais pas un dessin. Pour échapper à ce tourbillon infernal, on peut :
- Soit ne pas faire d’enfants. Les nôtres l’ont bien compris, et pas mal d’entre eux ne seront pas parents. Certes le changement climatique les influence, mais il ne constitue certainement pas la seule raison de leur choix : parfois, ils ne veulent vraiment pas nous ressembler, ou bien ils veulent dépenser leur temps et leur revenu comme ça leur chante.
- Soit utiliser les services intensifs d’autres personnes de confiance, et là il va falloir largement ouvrir son porte-monnaie. Les grands-parents peuvent devenir de véritables seconds, malheureusement ils sont rarement sur place, leurs méthodes d’éducation datent de la génération précédente (la nôtre !) et ils sont de moins en moins enclins à vouloir se remettre à changer les couches…
- Soit ne pas travailler pour un salaire. C’est le choix que j’ai fait : je n’ai pas eu d’activité professionnelle superflue et non supportable tant que j’ai élevé mon fils, ou plutôt celle que j’ai eue m’a amené une vraie respiration et aucune contrainte. Ça m’a drôlement aidé à vivre, et tant pis pour le manque à gagner financier. Renoncer temporairement à l’argent et au statut a été finalement beaucoup plus facile que je ne le pensais : décidément, le sommeil n’a pas de prix.
7- Le pouvoir logistique du sexe
Ces années-là sont celles où les femmes se sentent les plus seules – alors qu’objectivement elles sont très entourées. Ce sont les années où le désir sexuel s’étiole, et où le désir d’amitié le remplace. On ne veut plus exprimer l’amour que par son corps, l’envie de sexe se raréfie. C’est un autre type de lien qu’il nous faut, un lien plus authentique, plus personnel, plus simple.
Oui, la conséquence de toutes ces années familiales où l’on est continuellement sollicitée à droite à gauche, où l’on vit pour les autres sans que cela soit un choix, c’est qu’on a perdu notre authenticité. A partir de maintenant, on veut de la chaleur humaine. On veut sentir que la vie a du goût – sans se mettre des fers aux pieds.
Toutes les variations amicales sont en hausse dans les pratiques d’aujourd’hui : associations, cohabitation, délocalisation, partage temporaire, co-vacances. Et devenez quoi, c’est au travail que l’on se fait des amis, avant tout. Même s’ils restent minoritaires, de plus en plus de couples vivent séparément, chacun demeurant dans son propre un logement, parfois avec un/des amis plutôt qu’avec son amant. Le sexe perd de son « pouvoir logistique », très vite d’ailleurs.
L’amour hétérosexuel (et la vie qu’il suppose ensuite) reste largement souhaité dans les sondages, mais nous allons forcément voir des ajustements s’opérer chez nos enfants, puis chez nos petits-enfants. Certaines de ces maisons individuelles avec jardins qui représentent la vie familiale française typique pourraient un jour changer de propriétaires et devenir des lieux où les habitants n’ont pas de lien de sang ni de lien de sexe, mais des liens d’intérêts divers, d’entraide, d’échange d’affection… ou simplement de circonstances.
Pour conclure sur ce sujet, je vous suggère de consulter ce texte passionnant consacré à la réinvention des liens dans la société patriarcale.
La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !
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Et vous, comment percevez-vous l’évolution affective de la société ?
Racontez-nous votre expérience et dites-nous les leçons que vous en tirez
2 replies to "Les transformations affectives de la société contemporaine"
Bonjour Veronique
Cela faisait tellement longtemps que je ne m etais pas sentie aussi « comprise » quel bonheur de vous lire, quel soulagement !
Cette liberté de ton nous manque…. Et combien il est parfois difficile pour une quinqua de se confier et d’etre entendue
Pour tout cela un grand Merci Veronique
Bien sincèrement a vous
France Courpotin
Merci beaucoup France pour votre commentaire. Ce sont toutes ces raisons qui m’ont poussées à créer ce blog il y a 5 ans, et je ne suis pas prête d’arrêter de publier. Il y a tant à dire sur nous, notre environnement, notre passé et notre futur… N’hésitez-pas à me suggérer des sujets sur lesquels travailler. Je publie sans faute une newsletter chaque dimanche matin, abonnez-vous si vous ne l’avez déjà fait. Au plaisir de reparler avec vous !