L’infidélité chez les quinquas, c’est tout une histoire qui a le don de nous tourmenter. Même si on se marie de plus en plus tard, on vieillit encore plus longtemps. Le temps marital s’allonge, s’allonge, et aucun groupe social n’a su organiser la durabilité d’un couple pour qu’elle soit profitable aux deux membres.

Certaines sociétés étant plus tolérantes que d’autres, toutes sortes de compromis sont mis en place, mais globalement on n’a jamais établi la durée maximale du mariage. Imaginons qu’une union officielle ne puisse pas durer plus de 15 ans, aurions-nous autant d’adultères ?

On pourrait détacher les relations sexuelles de la vie maritale, les considérer comme un besoin primaire dépendant de la biologie de chaque personne et exercé de façon personnelle avec d’autres, sans être exclusif à son couple.

On pourrait aussi, et c’est fréquent, vivre l’adultère du conjoint comme la pire des trahisons, ressentir une véritable blessure physique, se remettre en question, débuter une nouvelle vie affective, renoncer à tout contact sexuel, ou repartir de zéro.

Personne ne sait vraiment ce que la révélation de l’infidélité, la nôtre ou celle de notre conjoint, va provoquer dans notre vie.

Bref, le sujet inspire énormément de questions et d’arrangements divers et variés, secrets ou publics. Vaut-il mieux se séparer purement et simplement, ou débuter une nouvelle période de vies sexuelles personnelles et discrètes, ou encore accepter son sort et sublimer son mindset dans les joies plus saines de la randonnée ou du yoga ?

Ah là là, qu’est-ce que vous me posez la question !

Dans ces deux articles, nous allons discuter librement de tous les aspects liés à l’amant. Ceux qui sont liés à la culture et à la génération dans ce premier texte, et ensuite ceux qui affectent notre vie émotionnelle et existentielle. Il ne s’agit pas bien sûr de résoudre le « problème » des liaisons extra-conjugales, mais de savoir où se placer, qu’on en soit l’auteur ou le bouc émissaire…

1- Le contrat de mariage à l’épreuve du temps

L’amour physique, autrement dit la passion, durerait trois ans, d’après les écrivains.

Le mariage, lui, se maintient en moyenne pendant 8 années, sachant qu’un an avant qu’il ne se termine intervient la première infidélité, initiée par l’un ou l’autre des membres (c’est la version des statisticiens).

Les chiffres sont sévères dès qu’ils concernent le couple, surtout quand on sait que le contrat de mariage empêche de se séparer trop vite : une relation « normale », ni passionnelle ni maritale, ne dure qu’à peine 5 ans (le Pacs entrant dans cette catégorie). 

Décidemment, il faut avoir de très bonnes raisons pour maintenir une union, autres que le sexe.

Il est très difficile de connaitre vraiment les chiffres de l’infidélité (tout comme celles des relations sexuelles légitimes, d’ailleurs). Rien qu’aux USA, 16% des individus auraient de relations hors-mariage selon cet article, ce pourcentage augmentant avec l’âge. En France, ce chiffre approcherait les 50% pour les hommes, les femmes de notre génération se montrant bien plus fidèles. 

Comment se fait-il que les hommes aient plus de liaisons que les femmes ? Il est difficile de trouver une réponse à cela. Il me semble que typiquement, certaines femmes célibataires sont successivement en couple avec des hommes mariés. N’oublions pas non plus qu’entre 10 et 15% des hommes ont déjà fréquenté une prostituée au cours de leur vie.

Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

2- Qui est infidèle, qui ne l’est pas ?

En réalité, les pratiques sont probablement similaires d’un pays à l’autre. La différence tient peut-être à la façon dont on estime que l’on est en couple ou pas, mais également sur la définition même de l’infidélité. Par exemple, est-ce qu’embrasser c’est être infidèle ? Est-ce que parler de son désir à un tiers, c’est être infidèle ?

Il est également tout à fait possible que les couples dits ouverts, ou ceux qui pratiquent l’échangisme, ne se reconnaissent pas dans ces catégories. Tromper ayant une connotation négative (qui sous-entend le désaccord ou l’absence de consentement du conjoint), ceux qui pratiquent des relations libres ne se sentent pas concernés.

Ce qui est sûr, c’est que plus on est unis depuis longtemps, plus on a de chance d’expérimenter une relation parallèle ou illégitime, en l’initiant ou en la subissant.

L’adultère ne concerne en principe que les couples officiellement mariés, on parle sinon d’infidélité. Remarquons ici que le mariage implique l’exercice du « devoir conjugal », c’est-à-dire les relations sexuelles. Il s’agit d’une obligation morale qui correspond donc bien à un acte civique, qui consiste à faire des enfants pour que la société perdure. Sous-entendu, l’homme a le devoir d’ensemencer sa femme, qui elle doit porter des enfants.

3- Des relations homme-femme régulées d’une façon ou d’une autre

La société s’emploie donc à réduire ces écarts et autres liaisons conjugales, à la fois par le biais des interdits religieux mais également par la loi : le devoir conjugal constitue une façon comme une autre d’éviter que les hommes aillent voir ailleurs, de même que le divorce, qui reste un acte contraignant à mettre en place.

On observe là une sorte de danse civilisationnelle.

L’homme pressent socialement qu’il doit avoir des relations sexuelles, donc il est judicieux et attendu qu’il en ait envie… quitte à en vouloir trop et à forcer ses « partenaires » potentielles. La femme, elle, pressent qu’elle doit porter des enfants, donc il est judicieux et attendu qu’elle en ait envie aussi, quitte à ne plus désirer son conjoint lorsqu’elle a obtenu les enfants convoités.

La société occidentale contemporaine revoit ces injonctions en profondeur : les jeunes hommes s‘élèvent, voire se révoltent, contre cette obligation sexuelle, cette « obsession » dont on aime croire qu’elle est seulement naturelle. Les jeunes femmes font de même concernant l’obligation matrimoniale et le désir maternel, supposé s’appuyer, au moins en partie, sur un appel corporel irrésistible.

Eux osent bien davantage se désintéresser du sexe, et elles des enfants. Le couple conjugal et la famille sont donc remis en question dans leurs fondements.

4- Pourquoi compte-on les relations sexuelles ?

Remarquons que ne plus avoir de relations sexuelles et/ou pratiquer l’infidélité (donc délocaliser le sexe, si j’ose dire) sont à priori deux motifs de rupture du contrat, donc de divorce. C’est pourquoi je rapproche la détresse ressentie par son conjoint quand on admet qu’on ne veut plus faire l’amour avec lui, avec celle que nous ressentons, nous, lorsqu’il devient infidèle. Dans les deux cas, l’Un n’intéresse plus l’Autre, ce qui révèle deux ruptures ; l’une est personnelle, l’autre est institutionnelle.

Il est quand même étonnant que l’on décompte avec tant d’assiduité les relations sexuelles (pour les hétérosexuels, il s’agit essentiellement de la pénétration de l’homme vers la femme), alors qu’on ne quantifie pas la tendresse, ni la proximité émotionnelle, ni la concrétisation d’objectifs communs. J’y vois là les restants du devoir conjugal : n’oublions pas que les rapports sexuels ont été régulés pour favoriser la procréation puis l’éducation des enfants dans un cadre préservé et durable, celui du mariage et de la famille.

Les articles de presse se multiplient sur ces partenaires âgés de plus de 60 ou de 70 ans qui font « encore » l’amour. Quand je lis cela, je ne peux m’empêcher d’y voir l’œil du gouvernement bien caché sous nos draps, vérifiant que tout est « normal » et conforme au code civil, même si bien entendu il n’est plus question pour ces bons citoyens d’engendrer des enfants.

De toutes façons, la procréation peut être complètement déconnectée des rapports sexuels (d’ailleurs les jeunes femmes, notamment américaines, sont incitées à congeler leurs ovules puis à démarrer une carrière, repoussant de dix ou vingt ans la date de la première maternité).

5- L’éclatement de la cellule familiale quand les enfants partent 

On subit tous les vicissitudes de la vie et du couple. Mais bon, on tient car il est plus rassurant, confortable et financièrement sécurisant d’être à deux que tout seul. Les familles monoparentales sont plus pauvres que celles où deux adultes sont présents, tout simplement car elles cumulent potentiellement deux revenus. L’entraide prévaut, on se serre les coudes. La famille, en particulier, joue son rôle de glue, structurante tout au long de ces années conjugales.

Mais une fois les enfants partis, le noyau familial organisé autour du quotidien se disloque. Les deux conjoints se retrouvent face à face à la table du diner, où de grands soupirs d’ennuis s’échappent.

Nous, les femmes, rêvons d’autre chose, car on s’est dévouées pendant des années pour assurer l’équilibre et la cohésion de ce noyau. Maintenant on aspire à plus de liberté. Avec un peu de chance, la préménopause déverse dans notre corps un flux hormonal imprévu… qui accélère cette libération… qui nous pousse dans les bras d’un autre homme… dont la femme aura déjà déguerpi, ou qui y pense sérieusement.

Eux, les hommes, disent souffrir de notre indifférence sexuelle à leur égard, et lorgnent vers les femmes plus jeunes, dont ils se persuadent qu’elles ont l’air sexy car elles sont encore remplies de ce désir hormonal qui devient assez hasardeux chez nous.

Résultat, les divorces « gris », ceux des personnes de plus de 50 ans, explosent dans les pays occidentaux, et représentent aujourd’hui un tiers des séparations, encouragés aussi par une remise en puissance de l’activité professionnelle rémunérée à la même époque, vu que les enfants se débrouillent seuls. (Lisez ici mon article sur les hauts et les bas du désir sexuel).

6- Tolérance et interdits selon les époques et les cultures 

Depuis toujours certaines cultures sont plus permissives que d’autres devant l’adultère, surtout quand il se fait discret. A noter que l’on parle quasiment toujours de l’infidélité des hommes, celle des femmes étant moins mesurée et probablement plus humiliante pour le genre masculin, qui est supposé s’imposer au sexe « faible ».

Encore une fois les statistiques divergent sur ce sujet, mais il est probable que les jeunes femmes (pas notre génération, mais celle de nos filles) prennent désormais l’initiative des liaisons illégitimes quasiment autant que les jeunes hommes.

La littérature adore ce genre de situation bancale impliquant des âmes perverses et des âmes pures, les premières trompant allègrement les secondes. En France, on a tendance à alléger et même à ironiser sur l’adultère. Séduire est un art, pleurer l’est aussi – tout cela se pratique dans un cadre esthético-intellectuel qui fait intégralement partie de notre culture.

Les hommes sont volages, les femmes sont cruelles. Ça n’est pas la fin du monde : c’est l’esprit hexagonal, un peu libertin, toujours spirituel et bien nettoyé de toute émotion intempestive. Mieux vaut être léger et tolérant et penser l’amour et le désir, plutôt que les ressentir trop profondément dans sa chair…

7- Et quid de la polygamie ?

Chaque culture établit son propre narratif autour des relations extra-conjugales. Elles étaient apparemment tolérées dans la Grèce antique et à Rome, les hommes possédant parfois plusieurs concubines. La cour du roi Soleil aurait été un temple de la vie maritale alternative, Louis XIV lui-même ayant rendu célèbres ses multiples favorites, accompagnées de leurs enfants, légitimés ou pas.

De ces doubles vies, ou triples ou quadruples, à la polygamie, il n’y a qu’un pas, que très peu d’occidentaux déclarent franchir (polygame, moi, vous rigolez ou quoi ?). Mais la polygamie concernait encore un tiers de la population mondiale au début du XXIème siècle. Avoir plusieurs femmes coûte cher, c’est donc une pratique réservée aux riches (est-ce pour cela que les femmes n’entretiennent pas plusieurs hommes en même temps ?).

Dans les régions très pauvres où les systèmes sociaux organisés par l’État n’existent pas, on pourrait aussi considérer que c’est une façon de protéger les épouses, autant que de les assujettir. Pourtant les sociétés polygames sont particulièrement préjudiciables aux femmes et aux multiples enfants qui y sont conçus.

Négligence paternelle et compétition entre mères y sont récurrentes – seuls les hommes s’y retrouvent, en tous cas à nos yeux d’occidentales. On ne peut s’empêcher de comparer une telle situation à celle du mâle dominant son troupeau, dont les membres vivent littéralement comme ces bêtes qu’ils méprisent.

8- L’allongement de la durée affecte les unions

Désormais, on vit de plus en plus longtemps, ce qui ne rend pas le mariage plus attractif, loin de là. Pour lutter contre la longueur du temps, plusieurs stratégies sont envisageables :

  • Les unions débutent plus tardivement,
  • Elles se succèdent tout en demeurant longues (vu le recul de la mortalité, une femme française pourrait théoriquement épouser successivement trois personnes et vivre 20 ans avec chacune d’elles),
  • Elles s’alternent avec des périodes de célibat, d’habitats séparés ou de colocation avec d’autres personnes que son conjoint officiel,
  • La solitude peut aussi s’installer à long terme, voire définitivement,
  • Ou bien encore l’infidélité est introduite, de façon plus ou moins répétée et performante.

Les grandes religions monothéiques présentes en occident condamnent l’adultère publiquement. Aujourd’hui encore les relations extra-conjugales restent désapprouvées (le stigmate perdure sur les relations franchement ouvertes) même si elles sont aussi banalisées :

  • Effet de l’individualisme (notamment sur le plan de la satisfaction sexuelle car « mon corps n’appartient qu’à moi, alors j’en profite et puis c’est bon pour ma santé mentale »),
  • Allongement de la durée du mariage (faisant craindre l’ennui),
  • Évolution générale des mœurs qui deviennent plus diverses et tolérantes (ou peut-être indifférentes).

Aujourd’hui, le vilain mot « adultère » cherche à transformer son image de marque. Parmi les modes, une émerge et porte un nouveau nom : le polyamour. Il s’agit d’un concept, car les unions font toujours l’objet de théorisation, qui consiste à aimer librement, purement et « sainement » toutes les personnes de son choix, sans les affecter ni les contraindre. En gros, on renonce à la relation exclusive à deux, de façon à supprimer la polarité et la frustration qu’elle procure.

En pratique, les femmes se font souvent avoir, accordant leur confiance à des hommes qui s’empressent de multiplier cette formidable expérience où les femmes sont d’accord pour leur accorder la liberté sexuelle qu’elles s’autorisent beaucoup moins.

9- Quand le corps prend le pas sur la légitimité et l’illégitimité

Qu’est ce qui blesse le plus, de savoir, de ne pas savoir ? Que la liaison soit courte, sans lendemain, en apparence inutile, présentée comme une erreur de passage… ou qu’elle soit longue, importante, révélant un manque, un creux, un vide, que le conjoint officiel est incapable de remplir ?

Comme il est ardu de contrôler son corps, ses pulsions, ses désirs mais aussi ses dégouts. Et comme il est ardu de constater que l’on n’a plus de désirs, de pulsions… mais que des dégoûts. Car on attribue une fonction sociale à notre corps à longueur de journée. Être fatiguée à la bonne heure, déjeuner seulement quand on de l’appétit, aimer les personnes que l’on doit aimer, désirer sexuellement régulièrement et sans défaut.

Qu’est-ce qui fait le plus mal : comprendre qu’une autre apporte ce que nous on n’a pas (sous-entendu : on n’a pas tout) ou bien se sentir trahie dans son engagement conjugal ? Comprendre que la sexualité provoque en nous ou en l’autre des comportements que l’on n’aurait jamais crus possibles ?

Comprendre que le corps de notre conjoint est désiré et aimé par une autre, et que notre relation intime privée en sort souillée par un ou une intruse ? Quelle douloureuse sensation, un peu comme celle d’être cambriolée, quand des inconnus pénètrent dans votre antre et vous volent vos possessions. Sur ce sujet, j’ai écrit un article complémentaire : tromper son conjoint, ça fait du bien ou ça fait du mal ?

10- Le coût social de l’infidélité est réel mais inévitable

La culture nationale ou générationnelle ne cesse de vouloir aplanir les conséquences de ce phénomène, qui transforme les vies des parents comme des enfants. La génération de mai 1968 a ainsi déclaré qu’elle voulait abolir l’obligation de fidélité et promouvoir l’épanouissement de tous, sans chichis ni recours intempestif au cadre institutionnel.

Retour à une vie relationnelle authentique, où ceux qui ont besoin d’une sexualité particulière la trouve, s’y adonne, et en font part à leur conjoint « officiel », par souci d’honnêteté. Mais cette tolérance de façade a conduit à un sacré retour de bâton sociétal. Les femmes, notamment, se sont lassées des écarts de leur conjoint et, culpabilité et de honte religieuse aidant, ont fini par les quitter.

Le coût de l’anticonformisme a été notable… mais l’ouverture d’esprit et l’évolution des moeurs ont progressé en parallèle. Pour prévenir ce risque accru de rupture (un couple sur deux, désormais), la société a très largement promu l’indépendance financière des femmes… donc le travail des mères… donc la charge mentale… donc l’épuisement… amplifiant in fine le taux de séparation dans le couple.

Une fois séparés, les hommes ont beaucoup plus de chances de se remettre en couple. Ça a été « tout bénéf » pour eux. Les femmes, elles, ont reçu comme prime de discorde la garde des enfants, et une vraie difficulté à refaire leur vie.

11- Cultiver son bien-être, personnel, conjugal et extra-conjugal

Si on s’accorde à dire que la sexualité fonde les couples d’aujourd’hui, en réalité ceux-ci se forment autant que jamais dans le même milieu social, au sein de la même culture et à des âges similaires. Le besoin de ne pas être seul(e), de construire un avenir commun et la confiance en l’autre à long terme restent les éléments moteurs quand il s’agit de vivre avec un conjoint.

Mais « long terme » ne veut pas dire « seul terme ». L’exclusivité peut finir par ronger, les hommes comme les femmes, surtout une fois que les années familiales très denses sont derrière nous. L’important est d’avoir du recul et de ne pas confondre liaison et nouvelle vie : ce n’est pas parce qu’on est de nouveau amoureuse que l’on doit bouleverser tout ce qu’on a mis en place depuis des lustres.

A 55 ans, on se comprend beaucoup mieux. On est bien plus mature qu’à 25, mais aussi plus diplomate. On sait prendre des risques calculés, développer sa liberté sans détruire celle de l’autre ni la vie commune. Je suppose que c’est ça, mettre de l’eau dans son vin.

Nous n’avons pas à nous résoudre à ce que seuls les hommes puissent aller voir ailleurs lorsqu’ils le souhaitent. Nous aussi, on peut – si c’est important pour nous, si cela nous redonne un élan. Et si l’on sait comment mener cette aventure sans blesser son partenaire légitime, ce qui suppose de bien le connaitre. 

Se sentir bien dans son propre corps, accéder au bien-être de façon autonome, comprendre les relations entre ménopause et désir, tout cela permet de contrer les émotions négatives lorsque l’on est trompée. Et de vivre soi-même une aventure, oui, si elle nous soulage, nous épanouit et nous recharge, sans détruire le socle conjugal, mais en s’attachant à le faire perdurer. Voir aussi mon article sur la séduction après 50 ans.

Pourquoi pas après tout ? A vous de voir. Lisez aussi mon article complémentaire : tromper son conjoint, ça fait du bien ou ça fait du mal ?

La totalité de ce blog est consacrée au renouveau des femmes et des mères après 50 ans : ménopause, vieillissement, alimentation, carrière, amies, sexe… Je traite de la multitude de sujets qui nous préoccupent, sur une centaine d’articles. Mais avant tout, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève tôt pour vous donner des idées, du courage et de la joie !

Ces autres articles du blog vont vous intéresser

Que pensez-vous et que ressentez-vous de l’infidélité ?

Racontez-nous votre expérience dans les commentaires, pour que chacune d’entre nous puisse mieux vivre sa vie.


Leave a Reply

Your email address will not be published.