Hawaï, un voyage parfait pour les femmes quinquas
Si je vous dis « Aloha » ?
Un archipel du milieu du Pacifique, des paysages grandioses dans une nature luxuriante, plusieurs cultures non-européennes mélangées ?
Une atmosphère langoureuse ?
Une cuisine fusion quasi inconnue en France, mais des vagues célèbres dans le monde entier ?
Oui, c’est Hawaï.
Pour les Françaises dans la cinquantaine que nous sommes, voilà le dépaysement dans toute sa splendeur – loin du boulot, des enfants désormais autonomes, des parents vieillissants – de la routine de la vie. Quand on est en péri-ménopause et que notre corps est chamboulé, ce dont on a surtout besoin, c’est d’un grand bol d’air dans des contrées inconnues.
En voyageant, on devient forcée de penser à autre chose qu’au quotidien devenu oppressant, ennuyeux ou décevant. On rebondit, on respire, on s’amuse, et c’est génial !
Avec son conjoint, avec ses amies ou bien toute seule comme une grande, on est sûre de se plaire sur une ou plusieurs des iles de l’archipel. Il faudra bien sûr réviser son niveau d’anglais, mais d’un autre côté, Hawaï est un temple du tourisme : on y trouve tout ce qui nous manque, et plus encore.
Il ne reste plus qu’à organiser ce long voyage (18 heures de vol avec au moins une escale, entre Paris et Honolulu) et à ouvrir son porte-monnaie. Pas de regret : Hawaï, c’est le paradis made in the USA, varié, surprenant, riche en sensations fortes… et super confortable.
Ma vision personnelle de cette « Polynésie américaine », c’est un cadre de vie de rêve ET accessible, allant du luxe extravagant à la simplicité la plus authentique. Allez, une fois n’est pas coutume, il est temps que je vous emmène faire ce (deuxième ?) grand voyage de noces, bien dépaysant…
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1- La beauté naturelle et préservée de Hawaï
Hawaï est réputée pour ses paysages et ses phénomènes géologiques extraordinaires, introuvables de ce côté-ci de la planète. Je confirme car j’y suis allée : il n’y a de doute, on en prend plein les yeux ! Voici quelques idées de découvertes à ne pas manquer :
Volcans : le parc national des volcans d’Hawaï englobe deux volcans actifs, le Kīlauea et le Mauna Loa, où vous pourrez explorer le décor lunaire en marchant sur des champs de lave solidifiée, voire apercevoir la lave en éruption.
Plages de sable noir et vert : en plus du sable blanc et des eaux cristallines, on trouve du sable noir (formé par la lave volcanique refroidie, comme Punalu’u Beach à Big Island), offrant un contraste saisissant avec l’océan bleu. Ne manquez pas non plus la plage de sable vert olive (et ses tortues) de Papakōlea Beach à Big Island.
Cascades : Les îles hawaïennes abritent une foison de cascades, par exemple Akaka Falls à Big Island (135 mètres de hauteur), ou Wailua Falls à Kauai, souvent filmée au cinéma (par exemple Jurassic Park).
Réserve marine : la réserve marine de Papahānaumokuākea, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’une des plus grandes aires marines protégées au monde. Les espèces endémiques y sont observables, en plongée sous-marine of course, ou plus prudemment depuis un bateau.
Parcs nationaux : le parc national des volcans d’Hawaï et le parc national de Haleakalā à Maui possèdent des sentiers balisés traversant des panoramas spectaculaires, forêts tropicales luxuriantes, cratères volcaniques, etc. Les courageuses iront se pâmer devant le lever du soleil depuis le sommet du Haleakalā.
2- Une culture polynésienne… mais pas seulement
Les indigènes hawaïens, Kanaka Maoli, sont les premiers habitants des îles et représentent aujourd’hui 10% de la population. Ce sont des Polynésiens originaires du Pacifique sud qui ont réussi à parcourir des milliers de kilomètres en canoé vers le nord avant d’atteindre ces côtes reculées, environ 300 ans avant JC.
Ils ont installé une monarchie qui a perduré jusqu’à l’arrivée des missionnaires américains au XIXème siècle. Les USA ont annexé les iles, qui sont devenues par la suite le 50ème et dernier état à intégrer l’Union, en 1959.
La culture polynésienne s’est ensuite diversifiée avec l’arrivée d’habitants d’origine asiatique. Les communautés japonaise (16%) et philippine (15%), venues au cours des XIX et XXème siècle pour travailler dans les plantations de canne à sucre, sont aujourd’hui très visibles, notamment dans la restauration. On trouve également des Chinois, Coréens, Portoricains et des immigrants des îles Samoa, qui représentent ensemble 12% des habitants.
Ils sont évidemment tous Américains, en plus de ceux débarqués du « continent », et contribuent à donner aux iles cette étonnante variété ethnique et culturelle au beau milieu du pacifique.
3- Le surf, un mode de vie bien plus qu’un sport
A son l’origine, il y a plusieurs siècles, le surf était une planche en bois massif (« olo » ou « alaia ») associée à des rituels pratiqués par des hommes et des femmes de tous âges – les compétences étant transmises de génération en génération.
Ce n’est qu’au début du XXème siècle qu’il a commencé à se propager grâce aux voyages autour du globe du prince hawaïen Duke Kahanamoku, un nageur olympique multi-médaillé (et très photogénique).
Au fil des décennies, le surf a évolué et a connu des avancées technologiques significatives grâce aux matériaux composites, fibre de verre et polyester, qui ont permis de créer des planches plus légères et manœuvrables.
N’importe quelle femme d’une cinquantaine d’années peut désormais monter dessus et naviguer avec plaisir. D’ailleurs il est étonnant de voir comment des sports réputés techniques ou éprouvants (alpinisme, plongée, ultra Trail, etc.) se sont démocratisés en termes de l’âge de début d’apprentissage : les retraités sont passés par là, avec leurs désirs de mettre enfin en œuvre ce dont ils avaient toujours rêvé.
Le surf est devenu une culture à part entière, avec une communauté de passionnés, des compétitions internationales et une industrie florissante. Aujourd’hui, Hawaï constitue un lieu de pèlerinage pour les amateurs du monde entier, attirés par les vagues emblématiques de la North Shore d’Oahu.
Notons qu’il n’y a pas que les vagues qui soient idéales : la température de l’eau y est largement supérieure à celle de Biarritz ou de la côte portugaise ! Et après l’effort viendra le réconfort… dans un des lagons qui parsèment les côtes et qui offrent un cadre merveilleusement intime et tranquille, histoire de récupérer de ses prouesses.
Bref, le surf, c’est l’essence de Hawaï, axé sur l’océan, la nature, la liberté et l’expression de soi. Détente, aventure et reconnexion avec les éléments naturels… tout ce que nous recherchons, finalement, nous les femmes quinquas, quand on entreprend un grand voyage au loin.
4- La gastronomie créative autour du poisson
Côté cuisine, vous connaissez probablement le poke (ou poké), qui grâce à ses allures simples, saines et parfaitement dans l’air du temps, a essaimé partout sur la planète. A l’origine, le poke n’est pas du tout une salade à l’avocat et au riz servie dans un bol. Il s’agit de poisson cru mariné coupé en dés (quand on utilise le thon, ce qui est très fréquent, on parle de Ahi) et accompagné de condiments produits sur place.
Certes, les Japonais et les Américains y ont apporté leurs accompagnements et leur propres habitudes culinaires, mais le poke est bien un art hawaïen, qui repose essentiellement sur la fraicheur du poisson.
La cuisine fusion, popularisée aux USA il y a une quarantaine d’années, s’ingénie à mélanger les genres et les ingrédients. Hawaï a largement contribué à cette créativité, grâce à son petit territoire entouré d’eau (et donc de poissons), très coloré (d’ailleurs les fleurs y sont resplendissantes – les amateurs de botanique, de nature sauvage et de jardins tropicaux feront aussi le plein de souvenirs) et peuplé d’habitants originaires de plusieurs continents qui ont apporté leurs recettes.
En termes de fusion, on trouve, littéralement, à boire et à manger. A commencer par la Plate Lunch, assiette typique qui reflète l’influence multiculturelle locale. On y place du riz collant flanqué de porc, poulet ou poisson teriyaki, de macaronis au fromage (mac n cheese), voire d’une salade de chou (coleslaw).
On trouve également de la fusion food nettement plus haut de gamme – enfin pour nos papilles hexagonales.
5- Un petit tour du vocabulaire insulaire
Le terme « aloha » est utilisé partout et représente bien plus qu’un simple mot de salutation. Il véhicule l’esprit d’amour, de respect et de bienveillance et est utilisé pour exprimer la gratitude et l’accueil chaleureux. Plus prosaïquement, Aloha est la plus grande chaine de stations d’essence sur l’archipel.
« Mahalo » signifie « merci ».
« Ohana » fait référence à la famille, mais il peut aussi englober un cercle élargi de relations, y compris les amis et la communauté.
Le « hula » est une danse indigène qui raconte des légendes via des mouvements lents et des chants. D’autres traditions sont légion :
- L’échange de colliers de fleurs ;
- Les festins traditionnels « luau » , où l’on cuit un cochon entier, enveloppé dans des feuilles de bananier, dans un trou creusé à même le sol et tapissé de pierres chaudes ;
- La préparation du monoï, à base de fleurs de taré infusées dans l’huile de coco, pour hydrater et parfumer la peau et les cheveux – il ne vous reste plus qu’à vous tartiner !
Enfin, « l’ukulélé » est une minuscule guitare devenue emblématique de la musique locale. Écoutez le célèbre « Somewhere over the rainbow » du chanteur hawaïen « IZ » Kamakawiwoʻole et goûtez un peu de cette culture sereine et attachante.
6- Guide pratique d’un voyage à Hawaï
Climat, paysages et températures
Les températures sont assez stables toute l’année, de même que les précipitations, qui sont plus abondantes sur les côtes nord des différentes iles. Les paysages y sont très variés – des lagons coralliens aux plages bordées de rouleaux et d’écume – des flancs désertiques des volcans aux forêts tropicales humides – de Honolulu chic et commerciale aux villages modestes en montagne.
Si vous préférez éviter les foules, les mois de mai, juin, septembre et novembre constituent de bonnes périodes pour un voyage à Hawaï. Si vous souhaitez profiter de températures plus chaudes et de meilleures conditions de surf, la haute saison entre décembre et avril est idéale, sachant que les touristes américains débarquent en nombre pendant l’hiver.
Hawaï est située au large du Mexique, donc pas si loin de la Californie, ce qui rend l’archipel beaucoup plus fréquenté par les Américains que Tahiti ou Bora Bora ne le sont des Français de métropole – ce qui fait aussi son intérêt pour nous qui venons d’ailleurs (on visite plusieurs pays en un !).
Transport, escales et budget
Enfin pour le transport, vous aurez forcément à faire au moins une escale à l’aller et au retour. Profitez-en pour vous adapter progressivement au décalage horaire en vous arrêtant dans plusieurs villes successives, par exemple New-York puis Los-Angeles à l’aller (2 jours chaque), Tokyo puis Dubaï au retour (idem). Faire une pierre deux coups, c’est aussi ajouter du contraste dans l’évasion. Je trouve toujours plus facile de voyager vers l’ouest que vers l’est (on allonge bien plus facilement sa journée qu’on ne la raccourci).
Comptez donc 4 semaines en tout et surtout PROFITEZ-EN.
Coté budget, la facture va évidemment être plus lourde que celle d’une semaine de randonnée en Ardèche. Le transport vous coûtera de 1 000 à 1 500 euros en classe éco, plus les déplacements sur place. Les hôtels seront en moyenne de 150 euros par nuit, la restauration de 100 euros par jour et les activités de 75 euros chacune. Je compte assez large, c’est bien évidement une moyenne. Mais ne mégotez pas sur le confort car le voyage en avion est fatiguant. Voilà donc un séjour qui reviendra à 8 000 – 10 000 euros, tout compris – oui, c’est décidément un genre de voyage de noces bis !
Je suis allée à Hawaï il y a une quinzaine d’années, avant tout en guise de pèlerinage : le grand-père de mon mari (américain) s’y trouvait pendant l’attaque japonaise de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Par chance, son navire de guerre était en reconnaissance hors du port, et il n’a pas été touché. Mais cette expérience l’a marqué à jamais et a été transmise à sa descendance, qui désormais vit avec un héritage très spécial, fait de goût pour les tropiques et de terreur des bombardements.
De nos jours, y a très très peu de chance d’y subir un bombardement ennemi, par contre l’exotisme et l’évasion y poussent toujours en abondance…
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4 replies to "Sérénité et évasion à Hawaï, le voyage idéal pour les quinquas"
waikiki Beach j’en revais… et je n’ai pas ete decue… superbe voyage que je n’oublierai jamais. merci de ce petit flash back. Aloha Veronique.
Tout le plaisir est pour moi, Isabelle !
Bonjour Véronique, Magnifique voyage paradisiaque, mais coté budget je vais en rester à la randonnée en montagne ou je garantie un temps d’évasion exceptionnel.
Je comprends, Anne. La randonnée en France c’est extra (et on a l’embarras du choix). C’est mon truc aussi, d’ailleurs il faudrait que j’écrive quelque chose là-dessus. Alors bon voyage !