Comment améliorer ses relations avec ses proches en prodiguant des conseils utiles

Donner de bons conseils, est-ce possible ? La question n’est pas si simple à résoudre. Saviez-vous que lorsque nous voulons résoudre un problème personnel, nous avons tendance à nous adresser à des personnes non compétentes ?

Nous supposons que notre famille, nos collègues ou nos meilleurs amis nous connaissent bien. Et donc qu’ils nous comprendront et sauront ce qu’il nous convient

Pourtant, il est prouvé qu’en général, ces conseils ne servent à rien : ils ne convainquent pas et ils ne sont pas mis en application. Savoir que nos amis nous aiment et nous soutiennent va nous réconforter sur le coup mais leurs recommandations ne vont pas résoudre notre problème.

Alors comment donner de bons conseils, personnels et utiles ? Je me pose la question tous les jours, moi qui guide les autres dans mon métier. Mais finalement toutes les mères jouent ce rôle, alors autant le faire au mieux.

1- Exprimer ce que l’on ressent ne va pas de soi

1- Les mots interagissent avec les émotions

Imaginez-vous discutant avec votre meilleur amie d’un problème personnel qui vous affecte. L’une expose ses ennuis, l’autre tente de comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui gêne sa partenaire. La clé qui vous unit, c’est la capacité de bien maîtriser le même langage, de donner la même définition à des faits et à des états d’âme.

Pour se connecter, les mots peuvent paraître superflus ; le langage non verbal reflète mieux la réalité. Mais pour donner un bon conseil, il faut parler le même vocabulaire.

Le problème, c’est qu’il est très difficile de définir ses émotions.  Les émotions ne sont pas logiques, elles suivent leur propre cours, qui n’est pas parallèle à celui de la raison, mais qui est tout aussi réel. Les personnes très sensibles et habituées à s’observer sentent ces ondes parcourir leur corps, elles peuvent décrire précisément où elles se situent en fonction du sujet dont elles parlent.

Mais pour la plupart des gens, il est souvent très difficile de mettre exactement le doigt sur ce qui nous fait réagir de telle ou telle façon. 

2- Une émotion devient tangible quand elle est formulée

Quand nous voulons résoudre un problème physique, il suffit de suivre une méthode pas à pas du début à la fin. Si le technicien qui l’a élaborée est compétent et si l’on applique scrupuleusement le mode d’emploi, alors on est sûr d’aboutir à un résultat satisfaisant. Mais dès qu’il s’agit de résoudre un problème émotionnel, nous nous heurtons à un manque d’outils utiles et efficaces.

Comment saisir une impression, un malaise, une peur paralysante ? 

Pourtant il existe un indice sur lequel nous devrions réfléchir, qui est lié au contexte dans lequel nous agissons. Notre instinct en effet est de nous confier à quelqu’un. C’est comme si, pour comprendre une émotion, nous devions la formuler, l’énoncer et la présenter.

Nous avons besoin d’un tiers pour accomplir ce processus, et c’est son interprétation qui va nous permettre de nous comprendre nous-même.

Pour compléter ce thème, lisez mes articles sur l’amitié et sur les liens du couple, les deux grands domaines où se trouvent ces « tiers » qui nous permettent de nous confier.

3- Parler, c’est déjà faire un grand pas dans la résolution

Cela signifie deux choses :

  • que les mots sont primordiaux lorsque qu’il s’agit de comprendre ce que l’on ressent,
  • que les mots sont la clé de la résolution de problèmes émotionnels.

Mais la parole n’est pas une science exacte. Personne ne met les mêmes valeurs ni les mêmes effets derrière les mêmes mots.

Nous avons tous tendance à supposer que l’autre donne la même définition que nous à des expressions comme : « je me sens mal », « j’ai une sensation de vide », « je suis si heureuse », « ma vie n’a pas de sens », mais en creusant un peu on s’aperçoit vite que ça n’est pas le cas. Résultat : on reste sur une impression de flou, car on ne donne pas la même signification aux mêmes idées.

Pour pouvoir mener des conversations vraiment fructueuses avec ses amis ou avec son entourage, il va donc falloir redéfinir les expressions que nous employons pour vérifier que l’on est bien sur la même longueur d’onde, que l’on parle de la même chose.

A chaque fois que l’on fait appel à des sensations et des émotions, on devrait vérifier les valeurs, les circonstances qui nous font employer ce mot, les références sur lesquelles on se base.

 Mais avant de poursuivre, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin. Sur un ton personnel et amical, j’y traite… de tout ce qui se passe dans notre vie de quinquas ! J’essaie par la même occasion de vous transmettre de grandes brassées d’énergie, de joie et de vitalité.

2- On trouve soi-même la solution qui nous convient

1- Reformuler pour mieux comprendre

Chacun va jouer au détective, reformuler, interpeller, pour que l’autre précise sa pensée. Puis vérifier que les deux sont en phase et remettre cette information dans un contexte compréhensible. Au bout du compte, on finit par se comprendre soi-même, ce qui nous permettra de nous exposer clairement à autrui, et de tirer tout le bienfait de cette relation.

Ce stade de clarification est essentiel, car ensuite seulement on pourra passer à la mise en œuvre des conseils, c’est-à-dire à un plan d’action. D’ailleurs, souvent, c’est vous-même qui serez ensuite capable de trouver la solution à votre problème.

2- Ecouter est encore plus puissant que parler

Il est difficile de réaliser cela au cours d’une conversation intime (qui plus est d’une conversation professionnelle) : nous passons trop de temps à vouloir rassurer, ou encourager, ou décourager ou influencer… à manipuler d’une façon ou d’une autre.

Alors que nous devrions passer tout ce temps à comprendre strictement et patiemment les termes que notre partenaire emploie. A écouter, à reformuler, à écouter encore.

C’est la raison pour laquelle un dialogue est plus constructif et possède davantage de chances d’aboutir à un résultat lorsque l’interlocuteur est neutre :

  • ce n’est pas la connaissance en profondeur de la personne qui fait sa force,
  • c’est sa connaissance de l’expression humaine, qui fait qu’il va nous poser des questions logiques, à nous qui sommes pleinement illogiques, comme un journaliste le ferait.

3- Quand peut-on donner des bons conseils ?

1- La proximité compte plus que la preuve

Des études montrent qu’en cas de problèmes émotionnels, on se fie davantage aux conseils des personnes qui nous complimentent plutôt qu’à celles qui savent les résoudre. Autrement dit, lorsque nous sommes dans une situation difficile, nous allons préférer l’avis des personnes proches qui nous rassurent, nous stimulent et soutiennent notre vibration affective, plutôt que celui de personnes compétentes mais éloignées.

Pourtant ça n’est pas le choix que nous ferions si nous étions dans une situation normale : là, on tâche au minimum de s’informer, on compare les produits ou les conseils selon le rapport qualité-prix qui nous intéresse, on garde en tête la notion de résultat, d’objectifs, vers lesquels nous voulons tendre (même si nous sommes quand même largement influencées en cours de processus…). 

2- On cherche à évacuer les pensées négatives

La différence évidente, c’est que lorsque nous parlons de façon émotionnelle, nous n’avons pas la volonté d’obtenir un résultat : notre première réaction est de vouloir simplement nous débarrasser d’un sentiment négatif.

On ne cherche pas à guérir, on veut surtout oublier la douleur. 

Cette erreur nous coûte de rester dans cet état d’incompréhension de nous-même, et de le transmettre aux autres, ce qui entretient notre conviction que personne ne peut nous comprendre. Nous nous satisfaisons de rester dans ce stade, tout en sachant que nous n’avancerons dans la résolution du problème qu’en changeant de niveau et en devenant réellement intelligible.

3- Veut-on un conseil utile ou sortir de l’inconfort ?

Nous devrions au contraire essayer de canaliser nos émotions en système de communication tangible, et ensuite le mettre en application. En fait, nous devons être conscient des deux situations possibles :

  • soit nous voulons surtout évacuer nos émotions négatives (et donc tout simplement les livrer à quelqu’un d’autre, pour qu’elles « sortent de nous-même » au sens littéral) ;
  • soit nous voulons surtout résoudre notre problème, et cherchons un avis qui s’applique à notre personnalité et à notre situation.

Reformuler, relancer, rebondir sur un mot central, qu’il soit clair, vague ou incompris, c’est le départ d’une conversation qui va nous amener plus loin et qui va être plus utilisable dans la réalité. Plutôt que de produire des jugements de valeur, au bénéfice ou pas de celui à qui l’on parle, il est plus efficace de rester sur une intention très fonctionnelle :

  • comprendre exactement ce que l’autre nous dit,
  • avoir la volonté de faire en sorte qu’il se comprenne lui-même.

Et pour saisir les émotions, il faut aller au cœur de nous-même, palper ce qui ne passe pas, jauger ce qui fait mal. Décrire consciemment, chirurgicalement, la blessure permettra de déterminer le médicament qui sera nécessaire pour la soigner.

Mettre des mots précis sur une douleur diffuse nous demande de faire preuve de courage : beaucoup d’entre nous contournent cette zone où les sentiments sont à vifs. On a peur que cela fasse mal de nouveau, l’évoquer nous reste au travers de la gorge et n’arrive pas à être prononcé par nos lèvres. 

4- Enseignons aux enfants comment nommer les émotions

1- Les émotions et le pouvoir des mots

Cette méthode s’applique aussi lorsque l’on discute avec les enfants. Eux n’ont pas l’habitude de décrire ce qu’ils ressentent. Tandis que nous avons tendance, parce que nous sommes des adultes, à les guider par des expressions creuses et toutes faites : ça n’est pas ta faute, c’est la vie, bon sang mais tu ne comprends rien, etc.

En réalité nous devrions parler « vocabulaire », définir les mots et préciser les contextes, pour qu’ils puissent vraiment dialoguer avec nous. Lorsqu’il s’agit d’émotions, offrir du vocabulaire et des circonstances appropriées pour l’utiliser est l’un des plus beaux cadeaux que l’on puisse faire aux enfants.

2- Un professionnel est là pour donner de bons conseils

Il est par ailleurs étonnant de voir combien nous avons besoin de nous réassurer après avoir entendu l’opinion d’un professionnel. Nous en parlons à notre entourage, et nous attendons que celui-ci confirme ou infirme cette opinion. Alors que la plupart du temps il n’y connait rien.

Bref, pour compenser notre manque de confiance dans un professionnel inconnu, nous cherchons une validation chez un proche incompétent.

Étonnant cheminement, quand on y pense.

Le risque est que si notre entourage est bienveillant, nous allons le croire et suivre son opinion avec confiance. Par contre si nous nous confions à une personne moins bien intentionnée, moins bien informée ou tout simplement préoccupée par autre chose, nous risquons d’aller dans la mauvaise direction.

Nous parlons sentiment, l’autre nous répond sentiment, et au final nous restons dans un nuage affectif, pas dans la réalité, et surtout pas dans l’efficacité.

5- Les bons conseils viennent des bons interlocuteurs

1- Maturité et expérience forgent la qualité de l’échange

On est tous tentés un jour ou l’autre de suivre des conseils gratuits ou peu performants de nos amis proches ou de notre conjoint (ou récoltés sur le web !), alors que nous avons payé très cher pour obtenir l’avis d’un spécialiste. Cela s’observe dans nos toutes petites décisions de tous les jours, mais aussi dans des grands projets de vie ou dans les achats importants.

Si nous voulons prendre de bonnes décisions et suivre des conseils utiles, il faut donc d’abord savoir bien s’entourer, et pouvoir estimer les capacités de communication de nos interlocuteurs.

2- La capacité de recul est essentielle pour donner de bons conseils

La principale qualité de ces personnes est qu’elles comprennent bien tous les mots que nous utilisons, et qu’elles présentent une vraie maturité pour pouvoir peser le pour et le contre de chaque problématique.

Les mères de 50 ans et plus sont les interlocutrices rêvées pour ce genre de situation. Sans le savoir vraiment, elles ont testé leur capacité à traduire le vocabulaire de leurs enfants au fur et à mesure des années où ils grandissaient. Elles sont également capables de distinguer l’information de l’émotion qui l’accompagne. 

Enfin elles ont la quantité d’expérience requise pour pouvoir avoir du recul, pour ne pas prendre la douleur personnellement ni la critique de travers, et pour relativiser : expliquer que telle situation peut se dénouer et peut se résoudre.

Car au fil du temps, on voit bien que le monde ne s’écroule pas à chaque problème que l’on rencontre. Et que certaines personnes se débrouillent mieux que d’autres pour se sortir des complexités de la vie et sont donc susceptibles de donner de bons conseils.

6- L’autre est un miroir qui permet de s’écouter

1- Aider l’autre à se comprendre lui-même

Donner de bons conseils, c’est un vrai métier. Il faut savoir :

  • Poser les bonnes questions,
  • Etre suffisamment neutre pour ne pas faire laisser les effets émotionnels s’insinuer dans la prise de décision,
  • Avoir une expérience large pour pouvoir mettre en perspective les problèmes de son interlocuteur,
  • Et y apporter des éléments créatifs et stimulants pour qu’il puisse réellement s’orienter. 

Être un bon interlocuteur, cela s’apprend. Au fond, l’objectif n’est pas de donner un conseil, bon ou mauvais. C’est de faire en sorte que celui qui vous sollicite puisse percevoir en lui-même les points qui lui échappent. Qu’il s’écoute.

Qu’il puisse mettre le doigt sur son problème exact après avoir éliminé le bruit ambiant, c’est-à-dire les circonstances et les états d’âme qui s’y rattachent.

2- Copier les étrangers qui parlent ensemble

Un bon avis provient indirectement de quelqu’un qui possède l’art et la manière de vous faire prendre conscience de vos propres lacunes. 

C’est une activité qui est couramment pratiquée parmi les personnes qui ne parle pas la même langue d’origine. Car d’une langue à l’autre, on n’utilise pas les mêmes tournures ni les mêmes nuances quand il s’agit des émotions.

Typiquement, les personnes d’origine étrangère qui communiquent ensemble passe beaucoup de temps à spécifier et préciser les termes et notions employés. Elles doivent lever les sous-entendus, tout ce que l’on pense connaître par coeur quand on est en train de s’adresser à quelqu’un qui provient de son pays d’origine.

Mon mari est américain, et la meilleure façon de communiquer entre nous est de passer d’une langue à l’autre. Quand l’un de nous est très affecté par une situation, il parle toujours dans sa langue maternelle, ce qui lui permet d’être beaucoup plus authentique, et donc beaucoup plus clair.

7- Un bon conseiller vous pousse à vous comprendre vous-même

1- Vouloir se comprendre est crucial

Ce n’est pas donné à tout le monde, car si les couples (ou les familles) ne veulent pas passer par cette transition de l’explicitation, il est facile de ne jamais vraiment se connaitre et finalement de se séparer. Par contre, ceux qui font l’effort de faire ce travail de sculpture intellectuelle et émotionnelle en sortent renforcés.

Car ils savent qu’ils pourront toujours se comprendre : non pas parce qu’ils sont d’accord, mais parce qu’ils adoptent la bonne méthode lorsqu’ils communiquent. Dans ce cas, la diversité des expériences liées aux différentes cultures va jouer en leur faveur et il leur sera plus facile au bout du compte de suivre un conseil utile prodigué par l’autre.

Pour distinguer ce qui relève de l’émotion de ce qui relève de l’information, nous devons repérer dans la phrase ce qui est dit et ce qui n’est pas dit. Puis demander à l’autre de préciser tout ce qui est vague, imprécis, tout ce qui ressemble à des platitudes, des raccourcis ou des jugements de valeur.

2- Savoir dire ce qui nous fait peur

Plutôt que de contourner ce qui nous fait peur et d’être muet sur ce sujet, plongeons dedans et tâchons de découvrir où se tapit le danger. Ayons le courage d’aller là où la sensation est la plus désagréable, en évitant de se focaliser strictement sur les circonstances défavorables qui nous ont assaillies lorsque le problème s’est produit.

Il est étonnant de voir combien il est plus facile de donner des conseils aux autres que de s’en donner à soi-même. Nous avons systématiquement plus de recul quand nous parlons aux autres.

L’idéal serait peut-être de nous parler en face d’un miroir. De faire comme si nous nous adressions à quelqu’un d’autre et de nous répondre, pour avoir cette qualité de distanciation qu’il est très difficile d’obtenir envers soi-même. 

En général, on ne demande de conseils que pour ne pas les suivre ou, si on les a suivis, reprocher à quelqu’un de les avoir donnés.

Alexandre Dumas

8- Appliquons sur nous-même les bons conseils que l’on donne

1- Donner et recevoir de bons conseils : une seule et même démarche

Par exemple quand mon fils ne comprend pas les conséquences d’un comportement qu’il adopte, je lui demande comment il s’exprimerait s’il s’adressait à l’un de ses enfants. Il se met alors dans la peau « d’un autre lui « , plus vieux et plus mature (mais pas dans ma peau à moi). Il utilise des ressources davantage raisonnables et méthodologiques en se projetant dans le futur et tout devient mécaniquement plus clair.

On a remarqué que les gens qui donnent de bons conseils personnels sont finalement ceux qui en profitent aussi le plus. En s’adressant à autrui, ils perçoivent la logique et l’intérêt de ce qu’ils sont en train de prodiguer. On a donc besoin d’un tiers pour réfléchir notre image, pouvoir comprendre notre propre réalité et se mettre en action. 

C’est contre-intuitif, mais c’est par le truchement de l’autre que l’on prend conscience de soi-même.

2- Passer par autrui pour nous comprendre nous-même

Certaines personnes n’ont pas besoin de cette phase où elles doivent passer par un autre cerveau, un autre cœur et un autre corps pour pouvoir percevoir leur propre situation. Mais finalement il n’y en a pas beaucoup. Nous utilisons les livres, les romans, les actualités, les conversations de tous les jours pour pouvoir effectuer ce processus.

Gardons toujours sous la main une personne, un écrit ou une réflexion, grappillés au hasard ou méticuleusement choisis, pour pouvoir ensuite revenir à notre propre processus mental et émotionnel. Et finalement trier ce qui nous convient ou pas. Choisissons bien nos sources si l’on cherche un bon conseil, personnel et utile.

Et apprenons à nous écouter nous-même, et à nous entendre, après avoir utilisé le filtre des autres. Sinon on ne pourra jamais vraiment percevoir ce qui nous empêche d’avancer, et pouvoir enfin changer de vie.

3- Ne pas donner de conseils du tout ?

« Est-il permis d’intervenir pour tenter d’empêcher quelqu’un de faire une expérience transformatrice ? » C’est la question que pose le philosophe Farbod Akhlaghi dans cet article, qui préconise de ne pas intervenir, volontairement, dans la prise de décision, pour favoriser l’autonomie d’autrui et sa quête d’identité.

Il n’est pas le seul à réserver son opinion et à… conseiller de ne pas conseiller, comme on le voit ici. Pour ma part, j’observe qu’une des grandes qualités des femmes après 50 ans, c’est justement le contraire : pouvoir utiliser son expérience passée, très variée et réalisée auprès d’une multitude de personnes, pour guider les autres. Il est temps de devenir un rôle-modèle. Il ne s’agit pas du tout de choisir à la place d’autrui, mais de voir plus loin que lui, au delà de l’impact immédiat de son choix initial.

C’est l’effet constructif sur le long terme qui fait que l’on réalise a posteriori que la décision était bonne. Donner de bons conseils, c’est ce qui permet à l’autre de progresser, le plus loin possible, en fonction de sa personnalité, de son environnement et des circonstances. Nous, les femmes quinquas et plus, on peut le faire !

La totalité de ce blog est consacrée aux femmes et aux mères des 50 ans et plus, qui cherchent à mettre du renouveau et du changement dans leur vie. J’y parle abondamment de crise, de vieillissement, d’alimentation, de sport, mais aussi de couple, d’amitié et de logement… Bref, tout pour réinventer sa vie après 50 ans ! Avant de lire le récapitulatif ci-dessous concernant les conseils, abonnez-vous à ma newsletter du dimanche matin : je me lève super tôt pour vous envoyer de l’espoir, de la joie et de l’énergie !

9- Comment donner de bons conseils : le récapitulatif

  1. Ecoutez,
  2. Identifiez les mots importants, ceux qui manquent,
  3. Posez des questions,
  4. Donner votre avis si on vous le demande, en précisant votre niveau d’expertise sur le sujet,
  5. Encouragez l’autre à chercher jusqu’à trouver la bonne solution,
  6. Incitez à consulter un professionnel,
  7. Offrez votre support inconditionnel.

Ces autres articles du blog vont vous intéresser

Et vous, savez-vous donner de bons conseils ?

Comment vous assurez-vous que vous donnez de bons conseils ? Comment recevez-vous ceux qui vous sont délivrés ? Utilisez-vous les suggestions que vous faites à autrui sur vous-même ? Partagez votre expérience dans les commentaires pour que tout le monde en profite ! Et dites-moi si vous voulez que j’écrive un article sur un thème qui vous est cher.


    2 replies to "Trouver et donner de bons conseils : 8 techniques pour progresser"

    • Christine Bodineau

      C’est en effet toute la problématique des codes ‘conventionnels’ de communication entre personnes. On manque souvent de franchise, on a peur de blesser ses proches en leur disant ce qu’on pense qui pourrait pourtant être tellement utile à exprimer. Tout est donc dans l’art et la manière d’exprimer, dire la vérité mais avec un ton / une attitude bienveillante, pas facile comme règle de vie mais combien intéressant ! 🙂

      • Véronique

        Très juste. Parler pour aider, faciliter, motiver, c’est un magnifique objectif de vie.

Leave a Reply

Your email address will not be published.